City Stade des Côtes : l’avis des familles est primordial !

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Ci-dessous, le communiqué de presse de l’Association S’Unir pour Sassenage :

La proximité des élections municipales ne doit pas être sujette à la précipitation de projets réalisés sans étude et à la va-vite !
Un City Stade pour le secteur des Côtes est une bonne chose pour les enfants des 650 familles de ce secteur.
Une bonne chose pour la communauté éducative, privée de terrain de sports et contrainte de se rendre à la Halle Jeannie Longo : l’école Rivoire pourrait alors bénéficier de créneaux horaires sur un site de proximité.
Une bonne chose pour les enfants qui pourront s’adonner à la pratique collective de loisirs.
Pour autant, l’emplacement choisi du Belvédère est à juste titre fortement critiqué par les signataires d’une pétition, même si cette décision a été obtenue par un vote suggéré lors de la réunion organisée par la municipalité le 11 juin dernier.
En effet, les personnes qui se sont déplacées ce soir-là venaient dans l’idée de participer à une réunion d’information, mais en aucun cas pour faire un choix de lieu par un vote. Une quarantaine de personnes se sont positionnées pour le site du Belvédère (dont la plupart pour éviter le choix du petit parc) ; est-ce représentatif des 2 000 personnes qui vivent actuellement aux Côtes et qui n’ont pas eu la possibilité d’y participer ?
De plus, y-a-t-il eu concertation avec les enseignantes des classes élémentaires de l’école Rivoire de la Dame qui pourraient être utilisatrices de ce terrain pour leurs élèves ?
Enfin, ce vote improvisé a été réalisé pour un projet n’ayant jamais fait l’objet d’une étude approfondie ni d’un débat au sein du Conseil municipal de Sassenage, ni d’une réelle consultation de la population.
Le Groupe s’Unir pour Sassenage, par la voix de Farid Benzakour a rappelé ce jour-là que parmi les éléments de la Convention Cadre signée entre Monsieur le Maire et Vicat figurait la mise à disposition de deux parcelles en compensation des nuisances, avec possibilité d’utilisation en espace naturel de loisirs.
L’argument selon lequel ces parcelles ne sont pas exploitables est irrecevable. D’autres terrains comme celui au bout du Chemin du Petit-Bois sont la propriété de Vicat et rien n’interdit d’ouvrir des tractations dans le but de satisfaire les besoins des enfants et des familles de ce secteur.
La démocratie suppose l’écoute de toutes et tous. Nous proposons la réalisation d’une étude concertée associant tous les élus, les familles et la communauté éducative afin d’aboutir à la réalisation consensuelle d’un City Stade, proche du groupe scolaire de Rivoire de la Dame qui souffre de l’absence d’un terrain de sport.  Le site choisi devra être suffisamment éloigné des habitations pour éviter les désagréments sonores des jeux et préserver la sécurité des enfants lors de l’accès au City Stade
C’est pourquoi, plutôt que d’imposer un projet contesté, nous demandons de surseoir à sa réalisation afin d’engager une véritable concertation permettant d’aboutir à une solution équilibrée et acceptée par tous.
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Aux vœux de Sassenage du 13 janvier 2023, le Maire annonce passer la main

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Photo Facebook Ville de Sassenage

Pour les premiers voeux de ce mandat 2020-2026 en présentiel, Christian Coigné, le Maire de Sassenage a présenté les élu·e·s en place, mais n’a pas fait le bilan des années précédentes et aura été peu loquace sur les annonces pour 2023.

A un moment de son discours, il dira :  » j’ai été élu avec Michel, qui est dans la salle, mais pas dans le même groupe en 1983, et j’ai prévu d’arrêter après ces 40 ans !« 

Ouvrons une première parenthèse :

Le Michel dont il a parlé, c’est Michel Barrionuevo élu communiste dès mars 1977 sous la municipalité de Roger Deschaux, sans cesse réélu jusqu’au dernier mandat qui s’est achevé en juin 2020, soit plus de 43 ans de mandat. Christian Coigné a bien été élu sous la liste conduite par Dominique Valeille en 1983, mais ce mandat de 1983 à 1989, ne s’est pas passé dans la sérénité. Sassenage voulait affermer son eau et plusieurs prétendants ont cherché à obtenir le soutien de chaque conseiller municipal pour obtenir le marché. Bisbille dans la majorité et une partie de cette dernière votera avec les deux groupes de l’opposition de gauche contre le budget du Maire Dominique Valeille. Ce budget rejeté, sera voté à l’unanimité des élus de la majorité au conseil municipal suivant. Sur le mandat de mars 1989 à juin 1995, Christian Coigné ne figurait pas sur la liste du Maire sortant réélu. Voici la totalité des élu·e·s de cette mandature.

Après l’élection présidentielle de 1995 et l’élection de M. Jacques Chirac, la droite et la gauche se présenteront de façon unies et Alain Chaplais sera élu Maire de Sassenage jusqu’en 2001. M. Christian Coigné siégera dans l’opposition avant de prendre sa revanche et de se faire élire Maire en mars 2001.

Fin de cette première parenthèse !

Christian Coigné a annoncé le nom de son successeur, avant l’été: Michel Vendra, choisit par le groupe majoritaire. Puis très longuement, il aura donné son appréciation de sa gestion des affaires de la commune, notamment sur la taxe SRU, avec y compris la façon dont les logements d’urgence étaient attribués, à ses amis, à sa fille.

Ouvrons une seconde parenthèse :

Non, les logements d’urgence n’ont pas toujours été donnés en raison de divorce, aux femmes contraintes d’en disposer pour obtenir la garde des enfants. Le Conseil municipal était informé des décisions du Maire, comprenant le montant et la durée du bail, pour ces appartements. C’est ainsi, que la maison aux Côtes a été affectée à des soutiens qui avaient vendus leur bien, dans l’attente de la construction de leur future villa. Bien sûr les petits loyers ont été réglés. Lorsque le logement attribué à la fille du Maire a été porté à la connaissance du Conseil municipal, aucune remarque n’a été faite, puisque le nom donné n’était pas celui de naissance, mais celui d’épouse ou d’usage. Ce n’est que plus tard, alertés par d’autres personnes que l’opposition a réagi, a alerté le Procureur qui n’a pas choisi de donner suite. Le procès ouvert pour délit de favoritisme par le Parquet s’est fait suite à un article du Canard Enchainé et de la reprise de cette information par la presse.

Deux décisions de justices, celle du Tribunal puis de la Cour d’Appel sont allées dans le sens de la condamnation à amende et inéligibilité du Maire qui s’est pourvu en cassation. Si cette Cour confirme les jugements précédents, c’est une fin de mandat honteuse qui se profilerait. Annoncer que l’on quitte ses fonctions publiquement en se posant en victime, c’était une façon adroite de provoquer dans les chaumières un sentiment d’injustice vis à vis de soi-même.

Chapeau pour cette façon d’opérer !