Sauvons le CCAS de Sassenage !

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Le 29 novembre 2023, le Dauphiné Libéré s’était fait l’écho de la réunion organisée par la Mairie concernant le projet de démolition du CCAS.

Une pétition a été mise en ligne, après l’avoir signée, j’encourage les sassenageoises et les sassenageois à se saisir de cet outil.

Texte de cette Pétition :

Lors d’une réunion houleuse, tenue le 27 novembre, la mairie a récemment présenté en public son projet « IMAPRIM » de démolition du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour lequel le terrain serait vendu à un promoteur privé pour la construction d’un bâtiment de RDC+ 2 étages ½ comprenant 27 logements avec un rez-de-chaussée consacré à des activités commerciales ou des bureaux.

Selon le projet présenté lors de la réunion, une partie des activités du CCAS actuel seraient déplacées vers le centre technique municipal derrière l’Ovalie.

L’un des motifs invoqués indique que le CCAS actuel serait une « passoire thermique » ce qui n’est pas certain vu la date de construction et qui reste à prouver en l’absence d’un diagnostic thermique (Le CCAS a été construit en 1983 par la municipalité Deschaux puis mis en service sous la municipalité Valeille). L’autre raison invoquée est d’atténuer la pénalité pour insuffisance de logements sociaux ce qui avec 27 logements dont 10 sociaux est fallacieux, la commune accusant un retard de plusieurs centaines de logements pour atteindre le chiffre de 25 % de la loi SRU.

Le CCAS actuel fait partie d’un ensemble cohérent au voisinage de plusieurs équipements publics faisant partie du patrimoine de la commune : Mairie, Médiathèque, École de musique, Centre St Exupéry, Crèche et surtout à proximité de l’arrêt bus. L’architecte de l’époque s’est inspiré de l’esthétique de l’ancien bâtiment, le célèbre restaurant Rostang.

Le transfert d’une partie des activités du CCAS vers le Centre technique municipal nous semble une aberration, compte tenu de son éloignement et des difficultés d’accès pour les utilisateurs du CCAS : personnes âgées, handicapés, ceux n’ayant pas de voiture…

Il nous apparaît que la motivation de la mairie est purement financière (coût de la vente estimé à 900 000€). Au vu de ces éléments, ce projet ne nous semble pas conforme à l’intérêt de la population. Il n’est pas acceptable qu’une telle décision soit prise sans concertation préalable et sans qu’aucune alternative (rénovation du bâtiment par exemple) n’ait été considérée. Afin de faire aboutir cette pétition, nous demandons aux signataires d’en parler dans leur entourage et d’inciter un maximum de Sassenageois·es à la signer.

Monsieur le Maire, nous vous demandons de bloquer ce projet IMAPRIM et d’engager une large et véritable concertation sur l’avenir du CCAS.

RENDEZ-VOUS SUR LE SITE DÉDIÉ POUR COMPLÉTER LE FORMULAIRE

Métrocâble : contribution au débat sur le développement des transports publics

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Site de l'enquête publiqueL’enquête publique sur le métrocable se terminera le 21 décembre 2023 à 17H. A partir de mon expérience d’ancien élu de la commune de Sassenage de mars 1977 à juin 2020, je livre ma réflexion.
Il y a 40 ans, l’ébullition de Sassenage contre le tramway
Durant ce mandant sous Roger Deschaux, de 1977 à 1983, j’étais Rapporteur de la commission Transports, Voirie, Circulation dont l’Adjoint était Georges Mottin. Notre première action fût l’obtention auprès du SMTC de la prolongation de la ligne de Trolleybus de la Place de la Libération jusqu’aux Engenières. A ce moment-là, il importe de le rappeler, aucune contestation, ce fut un plus considérable pour l’époque.
Dans le même temps, le SMTC préparait son Plan de Déplacement Urbain, avec en toile fond, la mise en place d’un tramway moderne adapté aux personnes à mobilité réduite. Son tracé partait de la Place de Libération à Sassenage jusqu’à Grand’Place à Échirolles.
La commune de Sassenage, sous notre impulsion avait émis le vœu de la prolongation de cette ligne aux Engenières.
Nous avions à faire face à une opposition très forte mettant en avant plusieurs arguments, je les rappelle :
• Le tramway, les anciens l’avaient connu et c’était ringard ;
• La question du coût de l’opération alors que nous n’avions pas terminé de payer la note des jeux olympiques de Grenoble de 1968
• La question du bruit infernal qui serait occasionné
• Enfin, le risque que la racaille de Fontaine et Grenoble allaient nous envahir !
Dans la campagne des élections municipales de 1983, ces arguments deviendront majoritaires et c’est seulement 27 petites voix qui séparèrent les deux listes en présence, celle de la gauche avec le soutien de Roger Deschaux, conduite par Claude Hoffman et celle de la droite conduite par Dominique Valeille.
La loi électorale ayant été modifiée, je fût avec Joseph Falco, l’un des deux élus communistes parmi les 7 Conseillers municipaux de gauche.
Sassenage basculait à droite, et Grenoble également. Dans la ville centre, la question de la venue du tramway faisait débat et nos camarades grenoblois, avec notamment Jean Giard obtinrent la consultation des grenoblois.
De mars jusqu’au 22 juin 1983, la gauche et en particulier les militantes et militants communistes menèrent une belle bataille pour le Oui au Tramway.
La participation pour ce référendum fût de 37% et 53,09% des votes exprimés dirent Oui à ce développement des transports publics.
En séance du Conseil municipal de Sassenage, à de multiples reprises, j’avais proposé, sans pouvoir l’obtenir, la consultation de la population par référendum.
La ville de Sassenage a t-elle eu raison de s’opposer au tramway ?
La question du coût, sous l’impulsion de Charles Fiterman, Ministre communiste des Transports, fut balayée ! L’État finança à plus de 50% du prix HT, l’innovation de cette première portion de la ligne A.
Le 5 septembre 1987, en qualité de Secrétaire de la section de Fontaine, du PCF, avec Yannick Boulard, Maire de Fontaine, suite au refus d’une inauguration commune des deux villes, nous avions organisé une marche inaugurale sur Fontaine. A cette occasion, Yannick Boulard déclara : « les ponts ne sont pas faits pour séparer les Hommes, leurs fonctions premières est de les relier. Relier les fontainoises et les fontainois aux grenobloises et grenoblois »
Pour que Sassenage, réaborde la question du développement des transports publics, il faudra attendre la victoire de seulement 17 voix de la liste de gauche conduite par Alain Chaplais en juin 1995. Je fus alors l’adjoint aux Transports, dans ce nouveau mandat, et ma première priorité sera d’obtenir que le tracé du tramway qui était resté figé à la Place de la Libération, soit prolongé jusqu’à Air Liquide aux Engenières. Ce prolongement sera acté lors du Plan Déplacements Urbains et figure toujours dans les tracés.
La gauche perdit les municipales de 2001 et le tramway sur Sassenage ne reste plus qu’un tracé de PDU, quel gâchis !
Aujourd’hui, que ce soit le Bus à Haut Niveau de Service ou le Tramway, les avenues de Romans et de Valence devront être élargies ainsi que le Pont sur le Furon, actuellement en cours de réfection – et je le regrette sans extension de son gabarit, ni même l’esquisse d’une piste cyclable. Les opposants ont gagné, quelle fierté en tirer ?
Au fil de ces 36 dernières années depuis son inauguration, la ligne A persiste à conserver la Poya à Fontaine, mais elle s’est étendue jusqu’à Le pont de Claix. Les lignes B, C, D et E sont des réalités.
Entre le départ de l’aventure du développement des transports publics et aujourd’hui, le concours de l’État a fondu comme neige au soleil.
Le transport par câble, c’est quoi ?
Tout le monde n’a pas eu la chance de voir le fonctionnement du métrocable de Medellin en Colombie qui en est à sa 6ème ligne inaugurée en juin, construite par une entreprise iséroise, Pomagalski ! Nous avons les bulles de Grenoble qui permettent de franchir une route, la rivière Isère jusqu’au fort de la Bastille.
La mission du transport par câble c’est avant tout, de répondre à des conditions géographiques particulières pour devenir des ponts aériens dans les traversées de fleuves et rivières, voiries et autoroutes, falaises et obstacles en montagne.
C’est ainsi que le premier projet présenté avait été celui de la liaison entre Fontaine et le Plateau du Vercors, là-aussi les oppositions par manque de volonté politique ont gagné pour l’instant !
L’expérience montre que lorsque l’on démarre une nouveauté, ce fût le cas avec la 1ère portion de la ligne A du Tramway, les demandes, par la suite se font de plus en plus pressantes, d’où mon insistance pour la réalisation de cette première portion du métrocâble.
Cette construction entre les communes de Fontaine, Sassenage, Grenoble et Saint Martin le Vinoux permettra d’assurer une desserte efficace d’Ouest en Est, en maillant trois lignes de Tramway permettant la jonction entre la A sur la Poya, la B au Polygone scientifique et la E à la Mairie de St Martin le Vinoux.
Défendre ce projet est crucial à plus d’un titre, le premier étant de nous inscrire par le développement des transports publics dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Rivières et cours d’eau qui débordent et inondent, montagnes qui s’écroulent et barrent des voies d’accès, ce n’est plus de la science-fiction, ce sont des réalités perceptibles qui ont tendances à se renouveler de plus en plus souvent.
Alors, faut-il rester les bras croisés et s’opposer au transport par câble, ou bien agir pour se donner tous les moyens possibles pour réduire fortement l’impact du déplacement contraint par manque d’infrastructures non polluantes ?
Assez de contrevérités : place aux faits !
Le métrocâble permettra de transporter près de 1500 voyageurs par heure, ce sera des voitures en moins !
Comme les autres moyens de transport public, le métrocâble sera un plus pour le déploiement de la mobilité et l’accès égalitaire aux déplacements.
Il est urgent de le réaliser rapidement, le RER grenoblois ne sera pas une réalité avant 2035, l’action pour le climat ne peut attendre, d’autant que la ligne A est saturée !
Les salariés des différentes zones d’activités, Argentière, Polygone scientifique, Parc d’Oxford, seront les premiers bénéficiaires du métrocâble, la création d’emplois sera, du fait de la proximité, favorisée.
Le métrocâble est un moyen supplémentaire dans la lutte contre l’artificialisation des sols qui sera très fortement réduite. Les seules prises au sol ce sont les gares, stations et pylônes. Sur le passage des câbles et cabines, les cultures demeurent possibles.
La dépense prévue pour cet investissement ne prend pas la place d’un autre !
Dans le PDU, RIEN n’est prévu sur d’autres infrastructures : ni passerelles, ni nouvelles lignes de tramway, ni Bus à Haut Niveau de Service (BHNVS). Ne pas réaliser le câble, ne fera pas aboutir des projets non prévus, ce serait un nouveau gâchis !
Le câble contribuera à désenclaver une partie des habitants de ce territoire, il ouvrira une mobilité apaisée pour le travail et les loisirs, il sera facteur d’attractivité et de rayonnement de notre agglomération.

En masse, participons à l’enquête Publique
Hier, des agglomérations de France ont pris comme modèle notre tramway de la région grenobloise. Être des précurseurs avec notre métrocâble, pourquoi pas, demain les autres régions n’auront plus les mêmes financements. Nous-mêmes, nous nous inspirons de métropoles ayant institué la gratuité pour la revendiquer à notre échelle la mise en place de cette mesure urgente pour le climat. Là aussi, la lutte et bon sens finiront par l’emporter !
De même, à partir de cette expérience, de futurs jalons pourront naitre pour un accès facilité vers le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, Oisans…
Dans les jours à venir, exprimons-nous, ne laissons pas gagner celles et ceux qui par calcul politicien veulent faire échouer le projet.
Nous utilisatrices et utilisateurs des transports publics, rendons-nous auprès du Commissaire enquêteur qui tient sa dernière permanence, le jeudi 14 décembre de 15H à 17H à la Mairie de Sassenage pour lui faire part de nos remarques. Comme je vais le faire, déposons notre contribution sur le site Registre Numérique. ATTENTION, nous n’avons que jusqu’au 21 décembre à 17H pour le faire !

Si vous avez cliqué sur Registre Numérique, vous serez sur le bon site. Après avoir mis vos observations, il faut descendre dans la page et remplir les cases marquées d’un * Résoudre l’addition affichée

Depuis des mois, en allant faire mes courses à Casino Hyper Frais, en me déplaçant sur la rue de l’Argentière, comme il y a 40 ans, je me sens agressé par ceux qui refusent le développement des transports publics, c’est pourquoi, j’ai tenu à écrire, à partir du vécu de mon expérience, cet argumentaire qui mérite d’être davantage étoffé, merci d’être parvenu à la fin de ce message !

LOTO Spécial Rugby, samedi 28 Octobre 2023, 18H Salle Edmond Vigne FONTAINE

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Le Loto « Spécial Rugby » de la Section PCF Fontaine rive gauche du Drac se déroule le

Samedi 28 octobre dès 18H00, avec ouverture des portes à 17H

Salle Edmond Vigne
23 rue des Alpes
38600 Fontaine

Cet horaire inhabituel permettra aux fans de rugby de ne pas rater la finale.

Nous avons prévu :

Restauration :
sandwichs (jambon, poulet, saucisson, fromage)
Hot-Dogs
crêpes salées (jambon de porc ou de poulet, emmental)
Crêpes sucrées (sucre ou confitures)
Portion Tortillas
Zézettes de Sète

Buvette :
Bière artisanale des Cuves de Sassenage
Eau minérale,  Perrier,
Cidre
Orangina, Ice Tea
Coca-Cola
Vin rouge, blanc, rosé
Café, thé, tisane

LOTS PRINCIPAUX mis en jeu :

Trottinette électrique AOVO ES80 M365 PRO
Téléviseur 40″ LED FHD 1920*1080 Tuner TV numérique
Tablette 10″- Android 11 HD1280*800 IPS
Enceinte Bluetooth Portative 20W autonomie 20H
Ours peluche 98 cm
Ballon rugby France 2023 Gilbert Taille 5 Supporters
Filets garnis
et de très nombreux autres lots de valeur
Au total : 12 quines et 10 cartons pleins

PRIX DES CARTONS :
1 carton = 3 €
4 cartons = 11 €
7 cartons = 18 €
10 cartons = 22 €

SI VOUS VENEZ EN TRAM, prendre ligne A arrêt Charles Michels, remonter l’Avenue Ambroise Croizat , tourner à gauche rue Charles Michels et de nouveau à gauche rue des Alpes (environ 450m, 5 minutes de marche à pied).

Hommage de Michel Barrionuevo à Gérald Spielmann

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L’année 2023 est cruelle. En février j’ai perdu un ami, ancien élu de Sassenage, 7 mois plus tard, un nouvel ami également élu durant le même mandat disparait.
Aux obsèques de Dédé, parlant des personnalités qui m’ont accompagné, j’ai cité Gérald, présent avec Estelle, sa fille et Françoise.
C’est à Sassenage que nous nous sommes connus. Nous nous étions découverts des similitudes de parcours : notre pays de naissance, l’Algérie, toi dans la capitale, et moi Sidi-Bel Abbès dans l’Oranie.
Nous étions tous deux devenus papa d’une fille, en juin 1973, Estelle et Sandra nées avec une semaine d’écart !
L’une de nos amies communes, Denise Fenouil était la responsable du syndicat CGT de la première grande surface de Fontaine, Record.
Dans l’entreprise Permali, l’un des grands Directeurs était venu faire une réunion publique en affirmant que je me trompais de combat que nous n’étions pas chez Caterpillar. Toi Gérald, tu bossais bien chez Caterpillar.
J’ai évoqué cette région de l’ouest algérien, Gérald appréciait se retrouver en compagnie des pieds-noirs de la commune d’Échirolles natifs d’Oran !
Nous étions tous deux, militants communistes. à trois reprises je t’ai sollicité pour figurer parmi nos candidatures aux élections municipales. En 1977 et en 1989, tu déclineras mon offre du fait que nous n’étions pas en configuration de listes d’union, même si au second tour, la fusion était programmée.
Je sais, que tu souhaitais maintenir l’équilibre familial, qui à tes yeux était primordial.
Ce n’est qu’en 1995, lorsqu’à nouveau je t’ai sollicité pour être présent sur la liste d’union de la gauche conduite par Alain Chaplais, qu’Anne-Marie ton épouse a dit Oui, d’une façon si forte que sans hésitation tu m’as répondu OK, mais pas trop devant.
Au premier tour, la liste d’Alain Chaplais a remporté les municipales de 17 voix seulement, le mode de scrutin donnant 22 élu·e·s. Après un recours, et l’annulation de ces élections, une nouvelle municipale en février 1996, remportée de façon large, a permis le gain d’un 23ème siège.
Tu étais le 24ème candidat. La vie et les évolutions transforment les évènements et après le départ de Krys Dias, tu prendras la suite en devenant le 5ème élément du groupe communiste et apparenté.
Ton travail dans les différentes commissions sera accompli de façon désintéressée.
Tu te réjouiras lorsque André Reysset que tu appréciais, décidera de rejoindre notre groupe.
En 1998, à 51 ans, tu es devenu veuf, Anne-Marie, ton épouse, la maman d’Estelle s’est endormie pour l’éternité.
Sur le plan de l’activité citoyenne, après la fin de ton mandat en 2001, à chaque élection, jusqu’à ce que la maladie ne te gagne, tu auras toujours répondu favorablement pour être assesseur suppléant de Joseph Falco, au bureau de vote du Hameau du Château.
Gérald, tu n’étais pas celui qui va bousculer l’autre pour se mettre en avant, tu étais avant tout, un être sensible, rempli d’humanité.
Un excellent manuel bien équipé en machine outils, souvent tu m’auras proposé de venir utiliser ton matériel. L’homme aux mains d’or, c’est ce qui te qualifierait le mieux !
Après la disparition de la maman d’Estelle, une autre femme a illuminé une partie de ta vie, Françoise.
Gérald tu aimais découvrir d’autres horizons, d’autres cultures, d’autres pays, ta maitrise de l’espagnol t’aura servi !
En 2009 lors de la grande grève de Caterpillar contre les licenciements nous nous sommes retrouvés en soutien à cette lutte. Sans doute comme toi, j’étais volontaire pour être assigné en justice lorsque le Tribunal correctionnel, pour la 1ère fois de son histoire en Isère, a décidé l’évacuation de 18 salariés de l’entreprise ayant participé à une réunion dans l’enceinte de l’entreprise à Échirolles !
Nous nous sommes vus pour la dernière fois, le 10 juillet dernier. Avec Joseph Falco, nous te trouvions épanoui, presque en forme montrant à la fois les limites imposées par la maladie et les espoirs de découvrir de nouveaux horizons. Avec Françoise vous aviez apprécié votre voyage en Irlande, notamment le Connemara, et à une semaine de mon départ vers cette destination, vous n’avez pas manqué de me faire partager vos instants forts.
Gérald tu étais sensible aux marques d’affection. Estelle tu peux être fière de ton papa, Emma de ton pépé, Françoise de ce compagnon avec qui tu as tant partagé, Nicolas de ton beau papa et vous toutes et vous tous amis, camarades, voisins.
Tchao Gérald, je vous présente toutes mes fraternelles condoléances. Ces dernières années, j’admirais ton olivier au 109 hameau du Château. Les fruits de ton arbre avaient un parfum de Méditerranée. Puissent ces olives transmettre la délicatesse et les saveurs que tu savais leur donner.

Historique, la première grève à la Mairie de Sassenage !

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Pour avoir été élu de Sassenage de mars 1977 à juin 2020, jamais, en dehors des mouvements nationaux, il n’y avait eu de grève des employé·e·s communaux.

Ce cri de colère et de révolte souligne un malaise très profond, fortement accentué lors du changement de Directeur Général des Services !

Cette dernière recrue, en provenance de la ville de Meylan, s’était déjà illustrée dans sa gestion du personnel basée sur l’exclusion, la vexation, la mise au pas des agents.

Ce malaise sassenageois régulièrement mis en avant par les élu·e·s de l’opposition, notamment le groupe s’Unir pour Sassenage qui a fréquemment alerté la majorité municipale, restée sourde aux préoccupations de son personnel. Alerté, par ces élu·e·s, sur la base de l’article 40 du code civil, le Procureur de la République a fini par diligenter une enquête en cours.

La souffrance au travail a été d’une telle intensité que 42 agent·e·s ont quitté la commune.

Au moment du préavis de grève pour ce 4 juillet 2023, les représentants du personnel conviés à une rencontre le 29 juin pour exprimer le vécu des personnels, se sont vus opposer comme réponse du Maire, Michel Vendra : « nous entrons en guerre !« .

Ce matin, à l’interpellation de Michel Barrionuevo lui disant : « hier, j’ai répondu à l’appel de l’association des Maires en participant au rassemblement de midi, aujourd’hui, je suis encore là, cette fois en soutien au personnel de la ville ! « . Sa réponse fut : « si tu veux, tu peux revenir demain !« 

Un tel mépris, vis à vis de celles et de ceux qui assurent le Service public de Sassenage, est grave.

Il est temps, grand temps, de répondre aux préoccupations des agents pour un audit des services afin d’améliorer les conditions de travail et réduire le mal-être; la révision du RIFSEEP, les jours de pénibilité pour tous les services; augmentation des fonctionnaires (point d’indice); pour que les élus cessent de se substituer aux responsables de services

Devant ce refus de recevoir une délégation, les agents se sont rendus en Mairie où comme par miracle, il n’y avait aucun élu responsable pour la recevoir.

Afin de se faire entendre, quelques refrains ont été scandés.
La Direction a préféré faire le choix de recourir à la force publique. Les gendarmes ont été plus compréhensifs et  du coup, les personnels se sont donnés rendez-vous pour reconduire la grève en septembre !

Voici la vidéo réalisée à l’occasion du rassemblement de ce 4 juillet 2023 de 8H à 10H

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Réunion publique du 13 avril 2023 sur les Retraites à Sassenage

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La Nupes avait pris l’initiative d’organiser un débat à Sassenage le 13 avril 2013, avec la participation de Guillaume Gontard, Sénateur de l’Isère, Élisa Martin, députée de la 3ème circonscription de l’Isère, Guillaume Lissy, Maire de Seyssinet-Pariset, Michel Barrionuevo, ancien élu de Sassenage à la Maison des Clubs à 19H. Guillaume Gontard, bloqué au niveau des transports n’a pu être des nôtres

Michel Barrionuevo, au nom du Parti communiste français a ouvert la partie Retraites de cette rencontre réunissant une soixantaine de participant,e·s, voici cette intervention :

Cet après-midi, pour la 12ème fois, ensemble, nous avons manifesté dans les rues de Grenoble et après notre réunion je finirai la vidéo qui sera visible sur ma chaine dès ce soir.
Le mouvement que nous connaissons est depuis presque 55 ans inédit de par l’unité des organisations syndicales, sa répétition, son ampleur jusqu’à 3,5 millions de personnes, sa détermination et le soutien public de l’opinion.
D’emblée, je voudrais préciser qu’en 1995, la réforme des retraites a été abandonnée par Jacques Chirac, suite à des grèves et manifestations, rappeler 2006 où durant presque quatre mois, entre le 16 janvier et le 10 avril 2006, la jeunesse d’abord, puis les salariés et les syndicats font front uni et sont descendus dans la rue contre le CPE. Au plus fort du mouvement, ils sont entre un et trois millions pour demander le retrait de la réforme. Ces actions ont abouti au retrait de la loi Contrat Première Embauche, votée, promulguée et retirée 11 jours plus tard.
Alors, rien n’est joué avec cette réforme des retraites, jamais, elle n’a été votée à l’Assemblée Nationale. La motion de censure faisant suite au 11ème 49-3, a été évitée à 9 voix, même au sein de la majorité des voix discordantes se sont exprimées.
Dans ce calendrier, c’est demain que le Conseil Constitutionnel rendra sa décision, les organisations syndicales ont prévu de se revoir à l’issue des annonces qui seront faites. Rendez-vous est donné dès 14H, devant la Préfecture à Grenoble, les sous-préfectures de Vienne et la Tour du Pin.
Ce Conseil constitutionnel, c’est qui ? Les membres de cette instance siègent durant 9 ans et sont désignés par tiers tous les 3 ans. Le Président de la République désigne 1/3 dont le Président qui a la voix prépondérante, les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale désignent chacun 1/3.
Du coup, la majorité est Macron compatible, mais le rôle du Conseil Constitutionnel est en principe de juger en droit.
La première décision, est la façon dont cette réforme des retraites a été instruite ! C’est un détournement flagrant de procédure puisque c’est un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale.
Si malgré tout, le Conseil constitutionnel refuse de censurer le texte, il créera alors une jurisprudence très problématique : « Après cela, à chaque fois qu’un gouvernement voudra faire une modification sur la politique sociale, il pourra utiliser ce véhicule législatif, réduire les débats et utiliser le 49.3 »
Selon l’article 34 de la Constitution « les principes fondamentaux de la Sécurité sociale » ne peuvent être modifiés que par une loi ordinaire.
Le Conseil constitutionnel pourrait alors estimer que l’âge légal de départ à la retraite en fait partie, et censurer au minimum l’article 7.
Dans le Canard enchaîné, le 18 janvier dernier, Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel indiquait que l’index senior et même les modifications sur « les critères de pénibilité ne relèvent pas du PLFRSS » et nécessiteraient « un deuxième texte ». Ce qui signifie que faute de censure globale, les cavaliers sociaux, au moins l’index senior et le CDI senior, car c’est impossible de prouver qu’ils auront un impact financier pourraient sauter de même que l’article sur la suppression des régimes spéciaux.
La seconde décision attendue du Conseil Constitutionnel pour demain, c’est la recevabilité du dépôt de Référendum d’Initiative Partagée.
Vendredi 17 mars, à l’initiative des communistes et soutenue par l’intersyndicale la première étape a été gagnée, il fallait au minimum 185 parlementaires et c’est 252 qui ont déposé une proposition de loi référendaire, comme le prévoit l’article 11 de la Constitution, visant à « affirmer que l’âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans ».
Si nous obtenons ce Référendum d’Initiative Partagée, nous aurons 9 mois pour réunir les signatures en provenance de 10% des électeurs de notre pays, soit environ 4,8 millions de personnes inscrites sur les listes électorales.
Face à ce passage en force, et c’est le sens de mon rappel sur le Retrait du CPE en 2006, quelles que soient les annonces du Conseil Constitutionnel, il importe de continuer la bataille. Les organisations syndicales ont prévu de se revoir après cette séquence.
Il n’y a pas de raison valable pour réduire de 2 ans le droit à la retraite. Même le comité d’orientation des retraites (COR) admet que l’on peut faire face au déficit de 13 milliards d’euros sans dégrader le droit à la retraite. Que sont ces 13 milliards face aux 413 milliards pour l’armement, des choix, des priorités !
Pour autant, nous ne disons pas qu’il ne faut rien faire !
Les invisibles que nous applaudissions durant le couvre-feu COVID en 2020, ne sont pas devenus des nantis, n’en déplaise au Président de la République !
Lorsque Ambroise Croizat, Ministre communiste du travail a généralisé le droit à la Retraite à la Libération, il disait : « Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie. »
L’un des slogans des manifs est de dire : « la retraite à 60 ans, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ! , aujourd’hui j’ai entendu pour la reprendre, c’est vrai que nous l’avons déjà, un peu perdu»
Puis, il faut revenir à la retraite à 60 ans, l’allongement de la durée de vie doit améliorer l’existence au lieu d’allonger le temps de travail !
Les politiques successives ont définancé notre système de retraite. Un ensemble de mesures peut permettre, de financer une amélioration du droit à la retraite.
Il est urgent de revoir les exonérations massives et sans conditions de cotisations, mettre fin à la politique de « modération salariale », de contournement du salaire et de réduction du sempiternel « coût du travail ». Il faut augmenter les salaires et donc les cotisations, embaucher dans la fonction publique pour répondre aux besoins, stopper la politique de précarisation de l’emploi, améliorer les carrières, appliquer réellement l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Enfin, il est urgent de faire cotiser les revenus du capital au même niveau que les salaires.
La seule issue raisonnable à la crise politique qui traverse le pays est d’abandonner purement et simplement ce projet néfaste.
Nous sommes face à une crise politique gravissime. La seule réponse d’Emmanuel Macron est une attitude autoritaire, suffisante.
C’est le droit à la retraite qui est en jeu. C’est aussi la confiance dans la démocratie et dans la République. On ne peut pas en rester là.
Depuis l’utilisation par le passage en force à l’aide du 49-3, le débat public se concentre sur les violences dans les manifestations retraites.
Les violences et destructions doivent être condamnées sans ambiguïté, elles ne servent pas le mouvement de luttes, au contraire, elles détournent l’attention des vraies questions.
En parallèle, la répression syndicale et les réquisitions, sont devenues légion : la répression du mouvement social, avec des nasses pourtant interdites, des arrestations arbitraires, des armes offensives qui blessent et doivent être proscrites, et la violence policière de la Brav-M révélée par des enregistrements parus dans la presse auraient mérités d’être examinés pour dissolution de cette unité.
Une pétition pour la dissolution de la BRAV-M a recueilli à la date du 5 avril, 263 887 signatures sur le site de l’Assemblée Nationale, elle a donc dépassé les 100 000 signatures, la commission des lois a décidé de la classer. La pétition pour le maintien de la BRAV-M qui se voulait le contrepoids n’a recueilli que 5 324 signatures.
Le trait d’égalité mis entre ces 2 pétitions montre la fébrilité ambiante du pouvoir.
Après quasiment trois mois de mobilisation, une majorité de Français refuse toujours de travailler deux ans de plus pour satisfaire les marchés financiers.
Le fond est bien là ! Le Président de la République a choisi comme à son habitude, pour l’accompagner en Chine, d’emmener des grands patrons. Son obstination vient du fait qu’en réalité il est avant tout, le représentant de commerce du MEDEF. Des manifestants disaient le Patron du MEDEF.

L’audace en politique, aussi bien pour le Gouvernement que pour le Président de la République, c’est de reconnaître leurs torts et renoncer à imposer ce projet.
Notre pays a besoin de sortir de la crise sociale, politique et démocratique dans laquelle le pouvoir l’a plongée et qui ne peut se résumer que par le retrait de la réforme ou le référendum d’initiative partagée.
La missive des parlementaires au Président de la République le 4 avril dernier a été de rappeler que ce mouvement social, historique par son unité syndicale, son ampleur et sa détermination, n’a cessé d’exprimer son refus d’un recul à 64 ans de l’âge de départ à la retraite.
Son refus d’entendre le peuple attise sa colère et crée une crise sociale, politique et démocratique sans précédent.
Ensemble, les Français-es et leurs représentants défendent le droit à une retraite juste et digne ; ils et elles ne sont pas illégitimes. En revanche, de quelle légitimité peut se prévaloir aujourd’hui, et à l’avenir, une réforme rejetée majoritairement par le peuple qui, de surcroît, ne peut même pas se prévaloir d’un débat abouti et d’un vote démocratique ?
Ce renoncement ne serait pas un aveu de faiblesse, mais une démonstration de sagesse, seule propice à redonner confiance à l’ensemble de nos concitoyens et concitoyennes et à rendre à notre société l’apaisement dont elle a tant besoin.
Du reste, il conviendrait de leur donner la parole par la voie d’un référendum pour qu’ils puissent s’exprimer, au terme d’un débat démocratique qu’ils réclament, sur la question de l’âge légal de départ à la retraite.
Cette attitude a pour conséquence de favoriser le Rassemblement national dont les cadres n’hésitent pas à proclamer sans vergogne : « Contrairement à ce que tous les commentateurs expliquaient sur tous les plateaux, que nous étions tapis dans l’ombre sans participer aux débats, c’est en fait le contraire que les gens ont perçu. Les Français valident notre stratégie de travail sur le fond et de sérieux affiché ».
Cette perception, nous ne devons pas la prendre à la légère, malgré sa discrétion et ses arrangements avec l’exécutif pendant les débats, le RN incarne, selon les enquêtes d’opinion, une opposition importante, voire la principale, au texte du gouvernement. Une stratégie à bas bruit qui porte ses fruits.
La réalité c’est qu’il a été absent, sagement assis, le doigt sur la couture du pantalon, déposant moins d’amendements que la majorité, ils n’ont servi strictement à rien.
Les députés RN sont en effet plusieurs fois montés au créneau pour défendre le gouvernement face aux attaques venues de la gauche. « Ils ont passé deux semaines à se congratuler respectivement, jusqu’à boucler l’examen du texte en chantant bouche contre bouche, la Marseillaise
L’attitude complaisante de l’extrême droite révèle autre chose : derrière son masque social, Marine Le Pen prône en réalité la même défense du libéralisme que la majorité. « Il faut le marteler. Rappeler leurs votes à l’Assemblée contre la hausse du Smic, le blocage des prix, le gel des loyers. Ou le fait qu’ils crient avec les macronistes pour baisser les cotisations sociales, donc les recettes de la Sécurité sociale, donc empêcher la revalorisation, les retraites… » Un travail nécessaire et réalisé par la gauche, mais « sans doute devons-nous être plus forts et plus audibles »
La gauche doit être capable d’être plus unie, s’inspirer davantage de l’intersyndicale qui arrive à parler d’une même voix.
La gauche a une grande responsabilité face à cette réforme. Rien n’impose une réforme d’une telle violence, d’autres solutions sont possibles pour garantir un système plus juste, plus solidaire et plus efficace. Ce que veut en réalité le pouvoir, c’est contraindre le pays à subir de nouveau une austérité budgétaire drastique, comme l’exigent les marchés financiers et la Commission européenne à leur service. Cette politique est chaque jour davantage rejetée par les peuples européens.
A ce propos, les messages de solidarités venus des différents pays nous confortent.
La confédération européenne des syndicats déclare : La « réforme » du système de retraite est une attaque contre le bien-être et les aspirations des travailleurs et de leurs familles. Cette réforme est d’autant plus inacceptable – et contre-productive – que les inégalités se creusent et que la crise du coût de la vie est sévère. Cela ne ferait qu’aggraver les inégalités et imposer un fardeau plus lourd aux travailleurs, en particulier aux plus pauvres. Ceci est d’autant plus négatif que le financement du système de retraite français ne nécessite pas une telle mesure.
La CES et l’ensemble du mouvement syndical européen continueront à soutenir les syndicats français dans leur lutte contre cette réforme, contre son contenu et en raison de l’absence de dialogue social.
La réalité du travail est si dure, que repousser l’âge de la retraite serait insupportable pour des millions de salarié·e·s subissant déjà l’intensification de l’activité, des conditions difficiles pour des salaires amputés par une inflation élevée, des contrats courts et horaires décalés jusqu’à l’uberisation. La voie du progrès, c’est au contraire la transformation profonde du travail, la création d’emplois, en commençant par des centaines de milliers de pré-embauches de jeunes dans les services publics, l’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes, la formation, la prise en compte des qualifications et de la pénibilité. La voie du progrès, c’est de répondre aux immenses besoins de service public et de productions nouvelles écologiques et sociales. C’est là un vrai projet de civilisation.
Au moment où six millions de nos concitoyennes et concitoyens sont complètement ou partiellement privés d’emploi, la sécurisation de l’emploi et de la formation n’est pas seulement une exigence puissante de nos concitoyennes et concitoyens, c’est la clé du progrès social. Elle appelle la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·e·s dans l’entreprise comme dans la société.
Pour toutes ces raisons, le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. Tout appelle à transformer le travail pour lui redonner un sens. Il faut permettre à chacune et chacun de s’émanciper d’un système qui considère les êtres humains comme une simple force de travail exploitable à merci jusqu’à ce qu’elle soit « usée ».
Il est temps pour notre société d’entrer dans une nouvelle relation avec les entreprises. La priorité doit cesser d’aller à la rentabilité du capital. Elle doit aller au développement de toutes les capacités humaines.
Les débats ont permis de mettre au jour son inutilité et son injustice, mais aussi les mensonges les plus flagrants : le mirage aux alouettes des 1 200 euros, pour lesquels ils partirent 2 millions et finirent 13 000 ; les carrières longues, dont le flou masque l’ineptie ; la capitalisation, qu’un amendement de la droite sénatoriale a fait entrer par la fenêtre !
Il est des victoires qui sonnent comme des défaites. De Jupiter à Pyrrhus, il n’y a parfois qu’un petit pas !