Les Assises de la Montagne, le 4 mai 2024 Grenoble

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Un groupe de réflexion sur la Montagne s’est constitué au sein de la section PCF Fontaine rive gauche du Drac, après le projet Parker dans le Vercors. Très vite, nous avons senti la nécessité de nous élargir aux autres massifs des Alpes pour en commun commencer un travail d’élaboration d’un projet de loi. De l’Isère à la Savoie, aux Hautes Alpes, des propositions sont nées et à l’initiative de la fédération de l’Isère du PCF, nous avons tenu de premières Assises de la Montagne le Samedi 4 mai à la Maison du Tourisme et de la montagne de Grenoble. Cette vidéo intégrale rassemble les 3 tables rondes prévues ayant pour thèmes: Vivre Montagne, Travailler en Montagne et la Montagne pour Tous.

– Vivre en Montagne :

– Travailler en Montagne :

– La Montagne pour Tous :

Sauvons le CCAS de Sassenage !

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Le 29 novembre 2023, le Dauphiné Libéré s’était fait l’écho de la réunion organisée par la Mairie concernant le projet de démolition du CCAS.

Une pétition a été mise en ligne, après l’avoir signée, j’encourage les sassenageoises et les sassenageois à se saisir de cet outil.

Texte de cette Pétition :

Lors d’une réunion houleuse, tenue le 27 novembre, la mairie a récemment présenté en public son projet « IMAPRIM » de démolition du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour lequel le terrain serait vendu à un promoteur privé pour la construction d’un bâtiment de RDC+ 2 étages ½ comprenant 27 logements avec un rez-de-chaussée consacré à des activités commerciales ou des bureaux.

Selon le projet présenté lors de la réunion, une partie des activités du CCAS actuel seraient déplacées vers le centre technique municipal derrière l’Ovalie.

L’un des motifs invoqués indique que le CCAS actuel serait une « passoire thermique » ce qui n’est pas certain vu la date de construction et qui reste à prouver en l’absence d’un diagnostic thermique (Le CCAS a été construit en 1983 par la municipalité Deschaux puis mis en service sous la municipalité Valeille). L’autre raison invoquée est d’atténuer la pénalité pour insuffisance de logements sociaux ce qui avec 27 logements dont 10 sociaux est fallacieux, la commune accusant un retard de plusieurs centaines de logements pour atteindre le chiffre de 25 % de la loi SRU.

Le CCAS actuel fait partie d’un ensemble cohérent au voisinage de plusieurs équipements publics faisant partie du patrimoine de la commune : Mairie, Médiathèque, École de musique, Centre St Exupéry, Crèche et surtout à proximité de l’arrêt bus. L’architecte de l’époque s’est inspiré de l’esthétique de l’ancien bâtiment, le célèbre restaurant Rostang.

Le transfert d’une partie des activités du CCAS vers le Centre technique municipal nous semble une aberration, compte tenu de son éloignement et des difficultés d’accès pour les utilisateurs du CCAS : personnes âgées, handicapés, ceux n’ayant pas de voiture…

Il nous apparaît que la motivation de la mairie est purement financière (coût de la vente estimé à 900 000€). Au vu de ces éléments, ce projet ne nous semble pas conforme à l’intérêt de la population. Il n’est pas acceptable qu’une telle décision soit prise sans concertation préalable et sans qu’aucune alternative (rénovation du bâtiment par exemple) n’ait été considérée. Afin de faire aboutir cette pétition, nous demandons aux signataires d’en parler dans leur entourage et d’inciter un maximum de Sassenageois·es à la signer.

Monsieur le Maire, nous vous demandons de bloquer ce projet IMAPRIM et d’engager une large et véritable concertation sur l’avenir du CCAS.

RENDEZ-VOUS SUR LE SITE DÉDIÉ POUR COMPLÉTER LE FORMULAIRE

Métrocâble : contribution au débat sur le développement des transports publics

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Site de l'enquête publiqueL’enquête publique sur le métrocable se terminera le 21 décembre 2023 à 17H. A partir de mon expérience d’ancien élu de la commune de Sassenage de mars 1977 à juin 2020, je livre ma réflexion.
Il y a 40 ans, l’ébullition de Sassenage contre le tramway
Durant ce mandant sous Roger Deschaux, de 1977 à 1983, j’étais Rapporteur de la commission Transports, Voirie, Circulation dont l’Adjoint était Georges Mottin. Notre première action fût l’obtention auprès du SMTC de la prolongation de la ligne de Trolleybus de la Place de la Libération jusqu’aux Engenières. A ce moment-là, il importe de le rappeler, aucune contestation, ce fut un plus considérable pour l’époque.
Dans le même temps, le SMTC préparait son Plan de Déplacement Urbain, avec en toile fond, la mise en place d’un tramway moderne adapté aux personnes à mobilité réduite. Son tracé partait de la Place de Libération à Sassenage jusqu’à Grand’Place à Échirolles.
La commune de Sassenage, sous notre impulsion avait émis le vœu de la prolongation de cette ligne aux Engenières.
Nous avions à faire face à une opposition très forte mettant en avant plusieurs arguments, je les rappelle :
• Le tramway, les anciens l’avaient connu et c’était ringard ;
• La question du coût de l’opération alors que nous n’avions pas terminé de payer la note des jeux olympiques de Grenoble de 1968
• La question du bruit infernal qui serait occasionné
• Enfin, le risque que la racaille de Fontaine et Grenoble allaient nous envahir !
Dans la campagne des élections municipales de 1983, ces arguments deviendront majoritaires et c’est seulement 27 petites voix qui séparèrent les deux listes en présence, celle de la gauche avec le soutien de Roger Deschaux, conduite par Claude Hoffman et celle de la droite conduite par Dominique Valeille.
La loi électorale ayant été modifiée, je fût avec Joseph Falco, l’un des deux élus communistes parmi les 7 Conseillers municipaux de gauche.
Sassenage basculait à droite, et Grenoble également. Dans la ville centre, la question de la venue du tramway faisait débat et nos camarades grenoblois, avec notamment Jean Giard obtinrent la consultation des grenoblois.
De mars jusqu’au 22 juin 1983, la gauche et en particulier les militantes et militants communistes menèrent une belle bataille pour le Oui au Tramway.
La participation pour ce référendum fût de 37% et 53,09% des votes exprimés dirent Oui à ce développement des transports publics.
En séance du Conseil municipal de Sassenage, à de multiples reprises, j’avais proposé, sans pouvoir l’obtenir, la consultation de la population par référendum.
La ville de Sassenage a t-elle eu raison de s’opposer au tramway ?
La question du coût, sous l’impulsion de Charles Fiterman, Ministre communiste des Transports, fut balayée ! L’État finança à plus de 50% du prix HT, l’innovation de cette première portion de la ligne A.
Le 5 septembre 1987, en qualité de Secrétaire de la section de Fontaine, du PCF, avec Yannick Boulard, Maire de Fontaine, suite au refus d’une inauguration commune des deux villes, nous avions organisé une marche inaugurale sur Fontaine. A cette occasion, Yannick Boulard déclara : « les ponts ne sont pas faits pour séparer les Hommes, leurs fonctions premières est de les relier. Relier les fontainoises et les fontainois aux grenobloises et grenoblois »
Pour que Sassenage, réaborde la question du développement des transports publics, il faudra attendre la victoire de seulement 17 voix de la liste de gauche conduite par Alain Chaplais en juin 1995. Je fus alors l’adjoint aux Transports, dans ce nouveau mandat, et ma première priorité sera d’obtenir que le tracé du tramway qui était resté figé à la Place de la Libération, soit prolongé jusqu’à Air Liquide aux Engenières. Ce prolongement sera acté lors du Plan Déplacements Urbains et figure toujours dans les tracés.
La gauche perdit les municipales de 2001 et le tramway sur Sassenage ne reste plus qu’un tracé de PDU, quel gâchis !
Aujourd’hui, que ce soit le Bus à Haut Niveau de Service ou le Tramway, les avenues de Romans et de Valence devront être élargies ainsi que le Pont sur le Furon, actuellement en cours de réfection – et je le regrette sans extension de son gabarit, ni même l’esquisse d’une piste cyclable. Les opposants ont gagné, quelle fierté en tirer ?
Au fil de ces 36 dernières années depuis son inauguration, la ligne A persiste à conserver la Poya à Fontaine, mais elle s’est étendue jusqu’à Le pont de Claix. Les lignes B, C, D et E sont des réalités.
Entre le départ de l’aventure du développement des transports publics et aujourd’hui, le concours de l’État a fondu comme neige au soleil.
Le transport par câble, c’est quoi ?
Tout le monde n’a pas eu la chance de voir le fonctionnement du métrocable de Medellin en Colombie qui en est à sa 6ème ligne inaugurée en juin, construite par une entreprise iséroise, Pomagalski ! Nous avons les bulles de Grenoble qui permettent de franchir une route, la rivière Isère jusqu’au fort de la Bastille.
La mission du transport par câble c’est avant tout, de répondre à des conditions géographiques particulières pour devenir des ponts aériens dans les traversées de fleuves et rivières, voiries et autoroutes, falaises et obstacles en montagne.
C’est ainsi que le premier projet présenté avait été celui de la liaison entre Fontaine et le Plateau du Vercors, là-aussi les oppositions par manque de volonté politique ont gagné pour l’instant !
L’expérience montre que lorsque l’on démarre une nouveauté, ce fût le cas avec la 1ère portion de la ligne A du Tramway, les demandes, par la suite se font de plus en plus pressantes, d’où mon insistance pour la réalisation de cette première portion du métrocâble.
Cette construction entre les communes de Fontaine, Sassenage, Grenoble et Saint Martin le Vinoux permettra d’assurer une desserte efficace d’Ouest en Est, en maillant trois lignes de Tramway permettant la jonction entre la A sur la Poya, la B au Polygone scientifique et la E à la Mairie de St Martin le Vinoux.
Défendre ce projet est crucial à plus d’un titre, le premier étant de nous inscrire par le développement des transports publics dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Rivières et cours d’eau qui débordent et inondent, montagnes qui s’écroulent et barrent des voies d’accès, ce n’est plus de la science-fiction, ce sont des réalités perceptibles qui ont tendances à se renouveler de plus en plus souvent.
Alors, faut-il rester les bras croisés et s’opposer au transport par câble, ou bien agir pour se donner tous les moyens possibles pour réduire fortement l’impact du déplacement contraint par manque d’infrastructures non polluantes ?
Assez de contrevérités : place aux faits !
Le métrocâble permettra de transporter près de 1500 voyageurs par heure, ce sera des voitures en moins !
Comme les autres moyens de transport public, le métrocâble sera un plus pour le déploiement de la mobilité et l’accès égalitaire aux déplacements.
Il est urgent de le réaliser rapidement, le RER grenoblois ne sera pas une réalité avant 2035, l’action pour le climat ne peut attendre, d’autant que la ligne A est saturée !
Les salariés des différentes zones d’activités, Argentière, Polygone scientifique, Parc d’Oxford, seront les premiers bénéficiaires du métrocâble, la création d’emplois sera, du fait de la proximité, favorisée.
Le métrocâble est un moyen supplémentaire dans la lutte contre l’artificialisation des sols qui sera très fortement réduite. Les seules prises au sol ce sont les gares, stations et pylônes. Sur le passage des câbles et cabines, les cultures demeurent possibles.
La dépense prévue pour cet investissement ne prend pas la place d’un autre !
Dans le PDU, RIEN n’est prévu sur d’autres infrastructures : ni passerelles, ni nouvelles lignes de tramway, ni Bus à Haut Niveau de Service (BHNVS). Ne pas réaliser le câble, ne fera pas aboutir des projets non prévus, ce serait un nouveau gâchis !
Le câble contribuera à désenclaver une partie des habitants de ce territoire, il ouvrira une mobilité apaisée pour le travail et les loisirs, il sera facteur d’attractivité et de rayonnement de notre agglomération.

En masse, participons à l’enquête Publique
Hier, des agglomérations de France ont pris comme modèle notre tramway de la région grenobloise. Être des précurseurs avec notre métrocâble, pourquoi pas, demain les autres régions n’auront plus les mêmes financements. Nous-mêmes, nous nous inspirons de métropoles ayant institué la gratuité pour la revendiquer à notre échelle la mise en place de cette mesure urgente pour le climat. Là aussi, la lutte et bon sens finiront par l’emporter !
De même, à partir de cette expérience, de futurs jalons pourront naitre pour un accès facilité vers le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, Oisans…
Dans les jours à venir, exprimons-nous, ne laissons pas gagner celles et ceux qui par calcul politicien veulent faire échouer le projet.
Nous utilisatrices et utilisateurs des transports publics, rendons-nous auprès du Commissaire enquêteur qui tient sa dernière permanence, le jeudi 14 décembre de 15H à 17H à la Mairie de Sassenage pour lui faire part de nos remarques. Comme je vais le faire, déposons notre contribution sur le site Registre Numérique. ATTENTION, nous n’avons que jusqu’au 21 décembre à 17H pour le faire !

Si vous avez cliqué sur Registre Numérique, vous serez sur le bon site. Après avoir mis vos observations, il faut descendre dans la page et remplir les cases marquées d’un * Résoudre l’addition affichée

Depuis des mois, en allant faire mes courses à Casino Hyper Frais, en me déplaçant sur la rue de l’Argentière, comme il y a 40 ans, je me sens agressé par ceux qui refusent le développement des transports publics, c’est pourquoi, j’ai tenu à écrire, à partir du vécu de mon expérience, cet argumentaire qui mérite d’être davantage étoffé, merci d’être parvenu à la fin de ce message !

LOTO Spécial Rugby, samedi 28 Octobre 2023, 18H Salle Edmond Vigne FONTAINE

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Le Loto « Spécial Rugby » de la Section PCF Fontaine rive gauche du Drac se déroule le

Samedi 28 octobre dès 18H00, avec ouverture des portes à 17H

Salle Edmond Vigne
23 rue des Alpes
38600 Fontaine

Cet horaire inhabituel permettra aux fans de rugby de ne pas rater la finale.

Nous avons prévu :

Restauration :
sandwichs (jambon, poulet, saucisson, fromage)
Hot-Dogs
crêpes salées (jambon de porc ou de poulet, emmental)
Crêpes sucrées (sucre ou confitures)
Portion Tortillas
Zézettes de Sète

Buvette :
Bière artisanale des Cuves de Sassenage
Eau minérale,  Perrier,
Cidre
Orangina, Ice Tea
Coca-Cola
Vin rouge, blanc, rosé
Café, thé, tisane

LOTS PRINCIPAUX mis en jeu :

Trottinette électrique AOVO ES80 M365 PRO
Téléviseur 40″ LED FHD 1920*1080 Tuner TV numérique
Tablette 10″- Android 11 HD1280*800 IPS
Enceinte Bluetooth Portative 20W autonomie 20H
Ours peluche 98 cm
Ballon rugby France 2023 Gilbert Taille 5 Supporters
Filets garnis
et de très nombreux autres lots de valeur
Au total : 12 quines et 10 cartons pleins

PRIX DES CARTONS :
1 carton = 3 €
4 cartons = 11 €
7 cartons = 18 €
10 cartons = 22 €

SI VOUS VENEZ EN TRAM, prendre ligne A arrêt Charles Michels, remonter l’Avenue Ambroise Croizat , tourner à gauche rue Charles Michels et de nouveau à gauche rue des Alpes (environ 450m, 5 minutes de marche à pied).

Hommage de Michel Barrionuevo à Gérald Spielmann

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L’année 2023 est cruelle. En février j’ai perdu un ami, ancien élu de Sassenage, 7 mois plus tard, un nouvel ami également élu durant le même mandat disparait.
Aux obsèques de Dédé, parlant des personnalités qui m’ont accompagné, j’ai cité Gérald, présent avec Estelle, sa fille et Françoise.
C’est à Sassenage que nous nous sommes connus. Nous nous étions découverts des similitudes de parcours : notre pays de naissance, l’Algérie, toi dans la capitale, et moi Sidi-Bel Abbès dans l’Oranie.
Nous étions tous deux devenus papa d’une fille, en juin 1973, Estelle et Sandra nées avec une semaine d’écart !
L’une de nos amies communes, Denise Fenouil était la responsable du syndicat CGT de la première grande surface de Fontaine, Record.
Dans l’entreprise Permali, l’un des grands Directeurs était venu faire une réunion publique en affirmant que je me trompais de combat que nous n’étions pas chez Caterpillar. Toi Gérald, tu bossais bien chez Caterpillar.
J’ai évoqué cette région de l’ouest algérien, Gérald appréciait se retrouver en compagnie des pieds-noirs de la commune d’Échirolles natifs d’Oran !
Nous étions tous deux, militants communistes. à trois reprises je t’ai sollicité pour figurer parmi nos candidatures aux élections municipales. En 1977 et en 1989, tu déclineras mon offre du fait que nous n’étions pas en configuration de listes d’union, même si au second tour, la fusion était programmée.
Je sais, que tu souhaitais maintenir l’équilibre familial, qui à tes yeux était primordial.
Ce n’est qu’en 1995, lorsqu’à nouveau je t’ai sollicité pour être présent sur la liste d’union de la gauche conduite par Alain Chaplais, qu’Anne-Marie ton épouse a dit Oui, d’une façon si forte que sans hésitation tu m’as répondu OK, mais pas trop devant.
Au premier tour, la liste d’Alain Chaplais a remporté les municipales de 17 voix seulement, le mode de scrutin donnant 22 élu·e·s. Après un recours, et l’annulation de ces élections, une nouvelle municipale en février 1996, remportée de façon large, a permis le gain d’un 23ème siège.
Tu étais le 24ème candidat. La vie et les évolutions transforment les évènements et après le départ de Krys Dias, tu prendras la suite en devenant le 5ème élément du groupe communiste et apparenté.
Ton travail dans les différentes commissions sera accompli de façon désintéressée.
Tu te réjouiras lorsque André Reysset que tu appréciais, décidera de rejoindre notre groupe.
En 1998, à 51 ans, tu es devenu veuf, Anne-Marie, ton épouse, la maman d’Estelle s’est endormie pour l’éternité.
Sur le plan de l’activité citoyenne, après la fin de ton mandat en 2001, à chaque élection, jusqu’à ce que la maladie ne te gagne, tu auras toujours répondu favorablement pour être assesseur suppléant de Joseph Falco, au bureau de vote du Hameau du Château.
Gérald, tu n’étais pas celui qui va bousculer l’autre pour se mettre en avant, tu étais avant tout, un être sensible, rempli d’humanité.
Un excellent manuel bien équipé en machine outils, souvent tu m’auras proposé de venir utiliser ton matériel. L’homme aux mains d’or, c’est ce qui te qualifierait le mieux !
Après la disparition de la maman d’Estelle, une autre femme a illuminé une partie de ta vie, Françoise.
Gérald tu aimais découvrir d’autres horizons, d’autres cultures, d’autres pays, ta maitrise de l’espagnol t’aura servi !
En 2009 lors de la grande grève de Caterpillar contre les licenciements nous nous sommes retrouvés en soutien à cette lutte. Sans doute comme toi, j’étais volontaire pour être assigné en justice lorsque le Tribunal correctionnel, pour la 1ère fois de son histoire en Isère, a décidé l’évacuation de 18 salariés de l’entreprise ayant participé à une réunion dans l’enceinte de l’entreprise à Échirolles !
Nous nous sommes vus pour la dernière fois, le 10 juillet dernier. Avec Joseph Falco, nous te trouvions épanoui, presque en forme montrant à la fois les limites imposées par la maladie et les espoirs de découvrir de nouveaux horizons. Avec Françoise vous aviez apprécié votre voyage en Irlande, notamment le Connemara, et à une semaine de mon départ vers cette destination, vous n’avez pas manqué de me faire partager vos instants forts.
Gérald tu étais sensible aux marques d’affection. Estelle tu peux être fière de ton papa, Emma de ton pépé, Françoise de ce compagnon avec qui tu as tant partagé, Nicolas de ton beau papa et vous toutes et vous tous amis, camarades, voisins.
Tchao Gérald, je vous présente toutes mes fraternelles condoléances. Ces dernières années, j’admirais ton olivier au 109 hameau du Château. Les fruits de ton arbre avaient un parfum de Méditerranée. Puissent ces olives transmettre la délicatesse et les saveurs que tu savais leur donner.

Historique, la première grève à la Mairie de Sassenage !

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Pour avoir été élu de Sassenage de mars 1977 à juin 2020, jamais, en dehors des mouvements nationaux, il n’y avait eu de grève des employé·e·s communaux.

Ce cri de colère et de révolte souligne un malaise très profond, fortement accentué lors du changement de Directeur Général des Services !

Cette dernière recrue, en provenance de la ville de Meylan, s’était déjà illustrée dans sa gestion du personnel basée sur l’exclusion, la vexation, la mise au pas des agents.

Ce malaise sassenageois régulièrement mis en avant par les élu·e·s de l’opposition, notamment le groupe s’Unir pour Sassenage qui a fréquemment alerté la majorité municipale, restée sourde aux préoccupations de son personnel. Alerté, par ces élu·e·s, sur la base de l’article 40 du code civil, le Procureur de la République a fini par diligenter une enquête en cours.

La souffrance au travail a été d’une telle intensité que 42 agent·e·s ont quitté la commune.

Au moment du préavis de grève pour ce 4 juillet 2023, les représentants du personnel conviés à une rencontre le 29 juin pour exprimer le vécu des personnels, se sont vus opposer comme réponse du Maire, Michel Vendra : « nous entrons en guerre !« .

Ce matin, à l’interpellation de Michel Barrionuevo lui disant : « hier, j’ai répondu à l’appel de l’association des Maires en participant au rassemblement de midi, aujourd’hui, je suis encore là, cette fois en soutien au personnel de la ville ! « . Sa réponse fut : « si tu veux, tu peux revenir demain !« 

Un tel mépris, vis à vis de celles et de ceux qui assurent le Service public de Sassenage, est grave.

Il est temps, grand temps, de répondre aux préoccupations des agents pour un audit des services afin d’améliorer les conditions de travail et réduire le mal-être; la révision du RIFSEEP, les jours de pénibilité pour tous les services; augmentation des fonctionnaires (point d’indice); pour que les élus cessent de se substituer aux responsables de services

Devant ce refus de recevoir une délégation, les agents se sont rendus en Mairie où comme par miracle, il n’y avait aucun élu responsable pour la recevoir.

Afin de se faire entendre, quelques refrains ont été scandés.
La Direction a préféré faire le choix de recourir à la force publique. Les gendarmes ont été plus compréhensifs et  du coup, les personnels se sont donnés rendez-vous pour reconduire la grève en septembre !

Voici la vidéo réalisée à l’occasion du rassemblement de ce 4 juillet 2023 de 8H à 10H

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