Conseil Local de l’habitat Ă  Sassenage

Nous saluons la tenue à Sassenage de la 1ère étape du tour de France pour le droit au logement organisé par le collectif des associations unies et pilotées par le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et les Enfants de Don Quichotte.
Nous souhaitons aux travaux du Conseil Social de l’Habitat le plus grand succès et espĂ©rons que ces conclusions permettront de faire avancer concrètement l’application du droit Ă  un logement dĂ©cent pour tous et la prise en compte rĂ©elle de cette question comme une prioritĂ© absolue de l’Etat et des collectivitĂ©s locales.
A cette occasion, nous tenons Ă  souligner que cette prioritĂ© est loin d’ĂŞtre partagĂ©e par toutes les municipalitĂ©s et en particulier par celle de Sassenage qui pourtant accueille cette confĂ©rence. En effet, la situation du logement sociale Ă  Sassenage est catastrophique et ne s’amĂ©liore pas. MalgrĂ© l’importance du nombre de demandeurs sassenageois de l’ordre de 400 environ, la commune n’a rien fait pour respecter les obligations de la loi SRU et atteindre les 20% de logements sociaux. Au contraire, elle prĂ©fère prendre le risque de payer l’amende importante prĂ©vue en cas de non rĂ©alisation des objectifs fixĂ©s en la matière. Le bilan 2007 est tristement Ă©loquent puisque d’après l’Ă©tat de la prĂ©fecture, le pourcentage de logements sociaux serait de 8,33% soit 352 logements sur un total de 4225. IL MANQUAIT DONC A SASSENAGE 493 LOGEMENTS SOCIAUX. Pour 2008, nous tombons Ă  7,7 % ce qui est un des plus faible taux de l’ensemble des communes de l’agglomĂ©ration grenobloise, nous arrivons mĂŞme après des communes comme Corenc. Le bilan est encore plus grave lorsque l’on constate les rĂ©alisations rĂ©centes soit 69 logements de 2003 Ă  2007.De plus, les 2 prochains programmes immobiliers importants ne prĂ©voient aucun logements sociaux. Nous tenons donc Ă  dĂ©noncer la duplicitĂ© de l’actuelle municipalitĂ©, qui d’un cĂ´tĂ© ne fait aucun effort pour rĂ©aliser des logements sociaux et de l’autre met en avant la confĂ©rence qui se tient au Théâtre en Rond, sans doute pour se dĂ©douaner, sauver les apparences et faire une opĂ©ration de communication destinĂ©e Ă  masquer son bilan catastrophique en la matière.
Nous avons tenu à porter à la connaissance des participants à la conférence ces informations afin que personne ne soit dupe de la pratique en matière de logement social de la municipalité dirigée par Mr Coigné.
Le groupe d’opposition municipale.

La dangerosité potentielle des antennes relais reconnue par la justice!

Le 18 septembre 2008, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné Bouygues Télécom à démonter une antenne relais de téléphonie mobile dans la ville de Tassin La Demi Lune (Rhône).
Cette décision du TGI de Nanterre a été motivée par « un risque potentiel sur la santé ». Par ailleurs, les riverains ont été indemnisés pour « exposition à risque sanitaire ».
Cette jurisprudence légitime le combat mené actuellement par les riverains du Parc Sasso Marconi où une antenne relais SFR pourrait être installée à proximité du groupe scolaire Vercors, de l’école de musique Alfred Gaillard et des habitations.
Malgré les risques pour la santé des riverains et des enfants en particulier, la municipalité avait autorisé l’installation de cette antenne relais sans juger nécessaire d’appliquer le principe de précaution !
D’ailleurs, malgrĂ© le vote d’une dĂ©libĂ©ration stoppant les travaux, comme nous le disions le 16 septembre dernier, la vigilance s’impose !