Hommage de Michel Barrionuevo à André Reysset

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Lorsque je suis devenu Conseiller municipal de Sassenage, en mars 1977, Raoul Scarpini et Gino Locatelli avec qui je travaillais chez Permali à Fontaine, m’ont dit :  » puisque maintenant tu es élu, il serait bien que tu viennes soutenir les équipes de foot de Sassenage « .
En me rendant au stade de la Rollandière pour voir évoluer les « canaris », parmi les différents entraineurs des gamins, j’ai entre autres, fait la connaissance d’André Reysset, le jeune prof d’éducation physique du collège Fleming.
Je ne disais pas encore Dédé !
Avec André, nous nous sommes retrouvés dans la campagne des élections municipales de 1995, il était l’un des piliers de l’association Ensemble pour Sassenage et lorsque nous fûmes élus, il deviendra le vice-président du groupe Parti socialiste-Ensemble pour Sassenage.
C’est à cette époque qu’avec Françoise et Dédé, nous sommes devenus amis.
Eh oui, Dédé, entre-nous sont nées de grandes complicités :
• j’étais ton ainé d’une semaine,
• nous avons eu des enfants en étant jeunes.
• Et puis, tu étais devenu le cinquième élément du groupe que je présidais.
Ce n’était pas de la fiction comme le film nommé l’année d’après, aux Césars et aux Oscars, mais une réalité parfois : turbulente et dérangeante.
Françoise ou Roger savent ce que ces deux adjectifs signifient.
Tu n’hésitais pas à donner de la voix lorsqu’une pratique t’apparaissait non conforme aux règles démocratiques.
Chez toi, j’ai toujours apprécié cette franchise !
Dédé, il m’est difficile de te dissocier de Françoise, des amis que j’ai invités à Fontaine et qui m’ont ensuite, accompagné lorsqu’avec Martine, nous avons formé un nouveau couple.
Dédé, c’était le collectif dont j’ai parlé au début, mais aussi celui qui appréciait de s’isoler par moment, l’amoureux d’expériences nouvelles.
Notre groupe s’était étoffé avec l’arrivée de Gérald et, à six, nous pouvions mieux être entendus.
De prof de gym, tu étais devenu le référent de la SEGPA au Collège Fleming. (Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté). Une mission auprès des élèves les plus déconnectés, ce qui te convenait parfaitement.

Mais, la SEGPA n’a pas duré.
Nous nous sommes retrouvés à lutter pour sa survie, avec, y compris une manifestation du collège à la mairie.
En désaccord avec cette nouvelle situation et les priorités fixées à l’enseignement public, tu as postulé pour l’Outre-mer auprès de l’Éducation Nationale et tu as été affecté à Mayotte.
Pour le conseiller municipal de Sassenage, c’était un dilemme, tu m’as alors demandé :  » je démissionne ou je reste élu et je vous fais des pouvoirs « . Je t’ai répondu : » à toi de décider ! « 
Tu as pris la meilleure décision, ne pas occuper une fonction si l’on ne peut pas s’impliquer.
Te voilà parti enseigner à Madmoudzou, le Chef-lieu de Mayotte, une ile de l’Océan Indien. Françoise te rejoindra quelques années plus tard.
Lorsque vous reveniez en métropole les étés, nous apprécions de vous revoir aux Bayles.
Nous aimions aussi vous recevoir chez nous. Il y a une date qui m’a marquée plus que d’autres, le 28 juillet 2008, j’avais confectionné une paella.
Les Bayles, Cordéac, cette commune qui t’a vu naitre, sautons des étapes pour cette surprise organisée à la salle des fêtes, par Estelle, Agnès et Amélie : fêter les 60 ans de Françoise ainsi que le départ en retraite de Dédé, avec tous vos amis. Je me souviens de cette date, très particulière pour moi, c’était le jour des 60 ans de ma sœur, le 25 août 2012.
Le secret de cette fête avait été bien gardé, et avec tous tes amis, qui pour l’essentiel sont les nôtres, des évènements comme celui-ci, ça marque. La preuve je l’évoque !
J’avais écrit un poème intitulé, « l’amitié c’est beau comme un soleil« , je l’ai retranscrit dans mon livre, « sous la falaise, le ciel est rouge« .
Il ne se sera pas écoulé beaucoup de temps, avant d’être sollicité pour officier le mariage d’Amélie et Guillaume le 8 juin 2013, avec les rencontres préliminaires pour préparer cette cérémonie.
Dédé, avec Françoise, vous n’avez eu que des filles. Estelle a changé la règle, tandis qu’Agnès et Amélie, vous ont parfaitement imités.
Tu étais l’homme aux mains d’or, que ce soit à Sassenage ou aux Bayles, les transformations étaient tes œuvres.
Dans le même temps tu t’investissais avec d’autres. Nous n’avons pas vu la cuisson du pain dans ce four ancien qu’avec des amis, vous avez réhabilité.
Et ce projet, d’aller ensemble aux champignons ; tiens Dédé, cette année, nous n’avons pas encore cueilli, d’hygrophores de mars.
Tout a changé, le jour où tu t’es écroulé et nous n’avons pu nous revoir !
Non, nous n’allions pas t’offrir un livre théorique, nous avons choisi la dernière bande dessinée de nos gaulois préférés : Astérix et Obélix. Après tout, toi, tu as conservé ta moustache.
Nous avons adoré fabriquer de la gelée et des pâtes, des coings de votre verger. Sur notre balcon, la menthe plantée en pot est celle en provenance de votre jardin. C’est dire si encore très longtemps, tu seras avec nous !
L’été dernier, nous avions arrêté une date pour à nouveau te revoir physiquement, nous avons entendu ta voix devenue rocailleuse, elle nous a parlé d’espoir.
A chaque questionnement, nous nous disions :  » Dédé va gagner ! « 
Tu t’es tellement battu contre la maladie, obtenant des répits, que cet espoir était de mise !
Votre message du 1er janvier était pour nous dire :  » à bientôt de se retrouver, amitiés, Françoise et Dédé « .
Enfin, ce jour allait peut-être arriver !
Dans la foulée, nous nous sommes dit : « il faudrait que Dédé puisse jeter un regard, sur cette bande dessinée » et nous avons chargé Amélie de se faire notre intermédiaire.
Le message du 15 février est tombé comme un coup de poignard : « Michel et Martine, Dédé est parti hier à 22H40, c’est horrible ! « 
Oui, c’est horrible, lorsque la maladie finit par triompher et créer un vide, ce vide tant redouté.
Si tu t’es tant battu, c’est pour faire revenir à nouveau la joie et le bonheur chez les Reysset.
Et, nous saluons ce courage qui a été celui de Françoise, continuellement à tes côtés.
A Françoise, nous voulons dire notre affection, lui dire combien nous l’aimons.
Il faudra des tas de mains, de bras pour l’aider à affronter cette terrible épreuve.
Allez les filles, Estelle, Agnès, Amélie, les gendres, les petits enfants et nous toutes et tous les amis, contribuons à redonner plus que des condoléances, du soleil.
Merci Dédé, merci l’ami !

Hommage de Michel Barrionuevo à Robert VEYRET

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La ferme des Belles dans la maison des Veyret servait d’abri aux Francs-Tireurs et Partisans Français les FTPF. Fils de l’un des témoins de la bataille du Pré Coquet qui a fait 16 morts en deux heures, après les assassinats à la ferme, les 49 fermes brulées. Cette tragédie de Malleval le 29 janvier 1944 est restée imprégnée dans ta chair.
Avec Dominique Brachet, tu publieras en 1955 le livre « le chemin de Nan » pour retracer ces souvenirs.
Mon premier échange avec toi remonte au 14 septembre 1976 au moment de la foire de Beaucroissant.

6 mois plus tôt, le Parti communiste français dans l’Isère remportait deux cantons : celui d’Allevard avec Gérard Arnaud et celui de Rives avec Robert Veyret, l’adjoint au Maire de Saint Jean de Moirans devenu Conseiller Général.
A cette époque, le 14 septembre était le jour de la foire aux bestiaux, les personnalités présentes repartaient de l’inauguration avec leur collier de gousses d’ail. Tout naturellement, tu es venu saluer tes camarades sur les 3 restaurants et 4 buvettes que les militants-es communistes tenaient.
Les municipales se profilant dans les 6 mois suivants, un accord national entre les 3 formations signataires du Programme commun de gouvernement, était intervenu pour des listes d’Union de la Gauche. Tu m’as questionné sur Sassenage, nos partenaires refusant son application.
Cela, ne t’as absolument pas surpris et c’est à cette occasion que tu m’as dit avoir été sassenageois dans un appartement au-dessus de la pharmacie Douvier au Bourg.
En mars 1977, tu es devenu Maire de Saint Jean de Moirans et tu le resteras durant 24 ans
Au sein du Conseil Général, tu resteras l’élu de ce canton durant 39 ans jusqu’en 2015 avec lorsque la gauche dirigeait l’Isère, des vice-présidences.
Tu auras également siégé au Conseil régional, avant la tenue des premières élections de 1986 afin de représenter les élus communistes dans cette instance de 1982 à 1985, puis après le mandat de Paul Rochas de 1986 à 1992, tu seras notre candidat tête de liste sur la région Rhône-Alpes.
1992, c’était la première fois que nous devions tenir un compte de campagne, obligation issue de la loi du 15 janvier 1990. (Pourquoi faire simple lorsqu’il est possible de compliquer la tâche). Notre choix fut la constitution d’une association de financement électorale dont j’étais le trésorier. La liste que tu conduisais rassembla 33 479 suffrages, soit 8,23% des exprimés.

Au cours de la décennie 1970, la réflexion des élus communistes avait pour toile de fond, ce que Marcel Rosette avait appelé  » la gestion communale dans l’action « , et cette conception t’aura guidée.
Tout au long de ces années, régulièrement tu étais présent dans les différentes manifestations, notamment sociales. Le seul obstacle a été la maladie, ces derniers temps, la perte des repères, comme si les souffrances de l’enfance ressurgissaient pour gommer les acquis de la vie.
Lorsque j’ai publié mon livre, tu as été le premier à me commander deux exemplaires, l’un pour toi, l’autre pour Dominique. Nathalie suivra quelques jours plus tard.
Tu as été un homme public, ouvert aux autres, c’est sans doute cet aspect qui emporte l’adhésion à la reconnaissance de ton action militante.
Tu avais une grande qualité d’écoute et lorsque tu prenais un engagement, nous savions qu’il serait conduit à son terme.

Durant les jours précédents ta disparition, les écrits de Nathalie nous faisaient redouter ton décès. Lorsqu’elle t’a chanté « l’internationale« , tu lui as serré la main, comme pour lui dire :  » soyez forts, continuez le combat « 
Lorsque j’ai vu Nathalie à la manifestation pour le retrait du projet sur les retraites, mardi 7 février, je me suis dit : « Robert, sois fier de ta fille, le message a été reçu 5 sur 5 » .
Depuis novembre la salle attenante à l’Hôtel de ville de Saint Jean de Moirans porte ton nom, une juste reconnaissance, au même titre que tes insignes de Chevalier de la légion d’Honneur.
Adieu l’ami, adieu camarade, le chant des partisans perdure !

Dussopt, le Ministre qui veut que la retraite soit l’antichambre de la mort, rattrapé par le PNF pour favoritisme

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Dans mon livre « Sous la falaise, le ciel est rouge » je relatais, il y a plus de 3 ans (à la page 181), ce qui s’était passé à Sassenage en 1986 et comment nous pouvions être approchés par de grands groupes (appelés fermiers) voulant obtenir un marché public, voici cet extrait : « Suivant la même logique que celle d’Alain Carignon à Grenoble, la droite sassenageoise décida de privatiser notre eau, en 1986. Différents fermiers cherchèrent à capter les voix des différents conseillers municipaux.
Au sein des deux groupes de la gauche, au Conseil municipal, nous déclinions cette logique. Pour ce qui concernait les communistes, avec Joseph Falco, nous refusions le financement promis par la lyonnaise des eaux.
La majorité municipale éclata entre les partisans de la Lyonnaise des eaux et ceux favorables à la SAUR. Pour la première fois à Sassenage, le budget primitif fut rejeté lors d’un premier vote.
La droite se scinda en deux groupes hostiles les uns aux autres. Quelques semaines plus tard, comme par magie, un nouveau vote se déroula et les frères ennemis se rabibochèrent.
Que s’était-il passé en coulisses ? Nous ne le saurions certainement jamais ! »
Une chose est certaine, après les municipales de 1989, la majorité a confié la gestion de l’eau de Sassenage à la SAUR pour une période de 20 ans.
Sur mon livre, je raconte comment dès lors, je me suis battu au Conseil municipal pour que nous sortions des griffes de la SAUR (à la page 402), j’écrivais :  » La grosse suite d’erreurs venues après la signature d’une nouvelle convention avec la SAUR, le 20 avril 2004, les avenants au contrat le 12 juillet 2005 et le 13 décembre 2006, se sont soldés par des compensations financières au fermier, sans aucune prestation supplémentaire. »
Pour moi qui a suivi de près le type de comportement des fermiers, Monsieur Olivier Dussopt, député-Maire d’Annonay, ne pouvait ignorer au début des années 2000 qu’en acceptant des cadeaux, il devenait complice de favoritisme vis à vis d’une entreprise comme la SAUR. C’est en entendant les termes utilisés pour sa défense que j’ai immédiatement vu les similitudes entre ce que j’ai vécu, mon refus d’accepter le moindre cadeau, et la réalité.

Olivier Dussopt est épinglé, lui qui hier pourfendait la politique d’Emmanuel Macron, s’est fait acheter pour devenir Ministre du Travail chargé de prolonger les trimestres de cotisations et de faire reculer l’âge de départ à la retraite, afin que cette période devienne l’antichambre de la mort. L’antichambre de la mort, dès lors que la durée moyenne de vie en bonne santé est de 64 ans.

Pour Ambroise Croizat, Ministre communiste du Travail à la Libération : « la Retraite doit devenir une nouvelle étape de la vie ! »

Aux vœux de Sassenage du 13 janvier 2023, le Maire annonce passer la main

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Photo Facebook Ville de Sassenage

Pour les premiers voeux de ce mandat 2020-2026 en présentiel, Christian Coigné, le Maire de Sassenage a présenté les élu·e·s en place, mais n’a pas fait le bilan des années précédentes et aura été peu loquace sur les annonces pour 2023.

A un moment de son discours, il dira :  » j’ai été élu avec Michel, qui est dans la salle, mais pas dans le même groupe en 1983, et j’ai prévu d’arrêter après ces 40 ans !« 

Ouvrons une première parenthèse :

Le Michel dont il a parlé, c’est Michel Barrionuevo élu communiste dès mars 1977 sous la municipalité de Roger Deschaux, sans cesse réélu jusqu’au dernier mandat qui s’est achevé en juin 2020, soit plus de 43 ans de mandat. Christian Coigné a bien été élu sous la liste conduite par Dominique Valeille en 1983, mais ce mandat de 1983 à 1989, ne s’est pas passé dans la sérénité. Sassenage voulait affermer son eau et plusieurs prétendants ont cherché à obtenir le soutien de chaque conseiller municipal pour obtenir le marché. Bisbille dans la majorité et une partie de cette dernière votera avec les deux groupes de l’opposition de gauche contre le budget du Maire Dominique Valeille. Ce budget rejeté, sera voté à l’unanimité des élus de la majorité au conseil municipal suivant. Sur le mandat de mars 1989 à juin 1995, Christian Coigné ne figurait pas sur la liste du Maire sortant réélu. Voici la totalité des élu·e·s de cette mandature.

Après l’élection présidentielle de 1995 et l’élection de M. Jacques Chirac, la droite et la gauche se présenteront de façon unies et Alain Chaplais sera élu Maire de Sassenage jusqu’en 2001. M. Christian Coigné siégera dans l’opposition avant de prendre sa revanche et de se faire élire Maire en mars 2001.

Fin de cette première parenthèse !

Christian Coigné a annoncé le nom de son successeur, avant l’été: Michel Vendra, choisit par le groupe majoritaire. Puis très longuement, il aura donné son appréciation de sa gestion des affaires de la commune, notamment sur la taxe SRU, avec y compris la façon dont les logements d’urgence étaient attribués, à ses amis, à sa fille.

Ouvrons une seconde parenthèse :

Non, les logements d’urgence n’ont pas toujours été donnés en raison de divorce, aux femmes contraintes d’en disposer pour obtenir la garde des enfants. Le Conseil municipal était informé des décisions du Maire, comprenant le montant et la durée du bail, pour ces appartements. C’est ainsi, que la maison aux Côtes a été affectée à des soutiens qui avaient vendus leur bien, dans l’attente de la construction de leur future villa. Bien sûr les petits loyers ont été réglés. Lorsque le logement attribué à la fille du Maire a été porté à la connaissance du Conseil municipal, aucune remarque n’a été faite, puisque le nom donné n’était pas celui de naissance, mais celui d’épouse ou d’usage. Ce n’est que plus tard, alertés par d’autres personnes que l’opposition a réagi, a alerté le Procureur qui n’a pas choisi de donner suite. Le procès ouvert pour délit de favoritisme par le Parquet s’est fait suite à un article du Canard Enchainé et de la reprise de cette information par la presse.

Deux décisions de justices, celle du Tribunal puis de la Cour d’Appel sont allées dans le sens de la condamnation à amende et inéligibilité du Maire qui s’est pourvu en cassation. Si cette Cour confirme les jugements précédents, c’est une fin de mandat honteuse qui se profilerait. Annoncer que l’on quitte ses fonctions publiquement en se posant en victime, c’était une façon adroite de provoquer dans les chaumières un sentiment d’injustice vis à vis de soi-même.

Chapeau pour cette façon d’opérer !

 

Comme moi, le 10 avril, votez Fabien Roussel

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Depuis le choix acté à 82,36% des suffrages exprimés de la candidature de Fabien Roussel au cours de la consultation des communistes entre le 7 et le 9 mai 2021, comme beaucoup de militantes et militants, je me suis lancé dans la bataille.

Le premier axe était la défense de l’emploi, l’écriture du programme qui allait devenir celui de la France des Jours Heureux, en hommage au monde de la Résistance qui a écrit la première version avec notamment, la création de la Sécurité Sociale, les nationalisations, dans un pays détruit par la guerre.

Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans les mêmes conditions et le peuple de France devrait pouvoir profiter des richesses créées, accaparées par seulement les plus fortunés.

La grande différence entre les deux époques, c’est l’affaiblissement du Parti communiste français. Lorsqu’il était la principale force politique du pays, le peuple par ses luttes et ses votes a obtenu de grandes conquêtes sociales, comme le vote des femmes, les congés payés, la Sécu, etc…

Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas simplement de boucler les fins de mois avec des primes et virements énergie….

Fabien Roussel est bien le candidat du pouvoir d’achat avec un SMIC porté immédiatement à 1923€ Brut, ce qui équivaut à un net de 1500€ net (avec des cotisations utiles à la Sécu, l’emploi), un minimum de pension de retraite à 1200€, l’augmentation de 30% du point d’indice, l’égalité salariale Homme-Femme sur 1 an, pas à la Saint Glinglin…

Fabien Roussel est bien le candidat qui n’oppose pas la lutte des classes avec la fonte des glaces, en prévoyant de porter à 6% du PIB l’action pour la Planète. Son leitmotiv est : « quand la Planète brule, il ne faut pas vouloir éteindre l’incendie avec de petits seaux, il faut se donner les moyens ! »

Fabien Roussel est le seul candidat qui s’attaque à la fraude fiscale, se prononce pour le rétablissement et le triplement de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune), et propose pour aider les TPE, PME, artisans et commerçants, un prêt bancaire en taux négatif…

Fabien Roussel est le candidat qui propose de faire l’école à l’école, pour que chaque enfant soit sur le même pied d’égalité…

Nous voulons vivre dignement, cotiser à la Sécurité Sociale pour faire reculer la maladie, se soigner, disposer de pensions de retraite dès 60 ans, etc…

L’affaire McKinsey, le cabinet conseil du Président de la République et du gouvernement, n’aurait jamais éclaté sans la demande d’une commission d’enquête par les sénatrices et sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen et de sa Présidente Éliane Assassi. C’est dire l’utilité de disposer d’élu·e·s communistes.

Un déchainement orchestré par les forces de l’argent, pour détourner du vote Fabien Roussel a été mis en place sur l’idée du vote utile. Hier soir encore, à la salle Edmond Vigne de Fontaine d’Edouard Philippe, ancien Premier Ministre à Olivier Vérand, Ministre de la Santé d’Emmanuel Macron sont allés de leurs couplets qui se voulaient être l’écho du journaliste Jean-Michel Apathie déclamant : « Il va faire beaucoup de voix. C’est même lui qui va empêcher un autre candidat de faire un bon score »

Dimanche 10 avril, je serai assesseur dans un bureau de vote de ma commune et je vais voter pour l’espoir.

De mars 1977 à juin 2020, j’ai été un élu communiste (conseiller municipal, rapporteur ou adjoint au Maire) sur la commune de Sassenage.

Fabien Roussel dérange, il veut reconstruire la France par la base, il est le vote du porte-monnaie, de la bonne paie, le peuple a raison de lui faire confiance !

Le Nom, qui est inscrit sur le bulletin représente le meilleur vote efficace, celui de FABIEN ROUSSEL, il donnera de la force pour cette échéance, mais aussi pour demain. Ce sera le commencement d’actions et de luttes pour mettre en avant la France des Jours Heureux, la France du bonheur partagé.

Michel BARRIONUEVO

Programme de Fabien Roussel

Michel Barrionuevo : mon action pour des jours heureux et le vote Fabien Roussel

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Il y a longtemps, très longtemps que je n’avais pas entendu cette maxime : » il y a un candidat qui est comme toi et du coup, j’ai envie de voter Fabien Roussel « . 

Chez les communistes, nous sommes nombreux à être considérés par nos pairs, comme l’exception !

Pourtant, au fil des ans, je me rends compte que l’essentiel des communistes de France sont comme moi !

Nous ne nous battons pas pour notre pré carré, pour des idéaux fabriqués par d’autres, mais pour l’intérêt des femmes et des hommes, en étant proches du quotidien.

Notre quotidien, ce n’est pas les fins de mois faciles, mais l’affrontement perpétuel pour boucler chacun des jours.

Durant plus de 43 ans de mandat d’élu de Sassenage, c’est en m’appuyant sur la vie des femmes et des hommes autour de moi que j’ai construit des réponses dans ma ville. Jamais, je n’ai voulu être un élu à part, mais l’élu de cette masse qui n’a pas d’autre prérogative que celle d’exprimer des souffrances.

43 ans, c’est une vie entière de labeur avec l’objectif d’être le porte-voix des aspirations légitimes de celles et de ceux qui bien souvent se taisent !

Certaines et certains ont dit de moi que j’étais adulé par la droite. En aucun cas, je n’ai fait de compromissions. Tous les dossiers, je les ai examinés minutieusement et à chaque fois, j’ai exprimé mon opinion avec cette règle d’or : servir mon peuple !

Chez Fabien Roussel, je trouve les mêmes expressions et ses 180 propositions pour la France des jours heureux s’inscrivent pleinement dans cette même démarche qui m’aura été constante depuis 1977.

Je ne vous demande pas de voter et de mener campagne pour Fabien Roussel par discipline communiste, mais parce que Fabien Roussel est un homme du peuple.

Comme je l’ai toujours fait, sa construction philosophique ne part pas de schémas imaginés, mais du réel quotidien et des réponses à y apporter.

Accroitre le pouvoir d’achat des salarié·e·s et des retraité·e·s, c’est permettre de disposer d’argent supplémentaire pour les familles, qui sera investi dans notre pays avec la nécessité de nous réapproprier les fabrications délocalisées et par la même occasion réduire la masse des demandeurs d’emplois.

Dire oui aux énergies renouvelables non polluantes exige d’augmenter la production nucléaire civile d’électricité, avec un pôle public de l’énergie. Par contre, sans équivoque il faut dire non à la course à l’armement nucléaire militaire, synonyme de guerres et de conflits.

Redonner des moyens à toutes les collectivités, la suppression de la Taxe d’habitation n’a été qu’un leurre qui a privé les communes de moyens essentiels.

Créer 500 000 emplois dans la fonction publique, c’est une ambition forte !

Fréquemment, des économistes du capital prétendent que cela n’est pas faisable. A Marseille Fabien Roussel a cité les 137 milliards d’euros de profits, en rajoutant que la France était championne du monde pour les versements de dividendes aux actionnaires. En 2021, c’est 69,4 milliards d’euros que les entreprises du CAC40 ont versé, à titre d’exemple le budget du Ministère des solidarités et de la sante, c’est 15,9 milliards d’euros !

Changer la société, ce n’est pas s’inscrire dans la routine actuelle de l’accroissement des profits et des détournements d’argent dans les paradis fiscaux.

Nous voulons rompre avec cette logique. L’accroissement du pouvoir d’achat, la réduction des horaires, la retraite à 60 ans calculée sur les 10 meilleures années après 37,5 années de cotisations, c’est rétablir l’équilibre des comptes sociaux.

Les 180 propositions portées par Fabien Roussel parlent à la France qui veut aller de l’avant, la France des jours heureux.

Dans l’atmosphère de cette élection présidentielle 2022, la finance et les médias qu’elle détient ont choisi la réélection d’Emmanuel Macron qui l’a servie de façon zélée. Ils ont bâti les rivaux venant de l’extrême droite, Marine Le Pen et Éric Zemmour, pour l’emporter plus facilement et à défaut Valérie Pécresse de la droite soutenue par Christian Coigné, dont le mérite principal aura été de faire de Sassenage, la ville qui débourse le plus d’intérêts à la suite d’un emprunt contracté sur la parité Euros/Franc suisse, toxique jusqu’en 2032.

Du côté de la gauche et de l’écologie, en fait aux vues des propositions pour la France, selon moi, il n’existe qu’une seule candidature véritablement fiable celle de Fabien Roussel.

Lors des élections départementales de 2015, avec Muriel Chaffard ma colistière, nous avons été les seuls parmi les forces de gauche et l’écologie à progresser sur le canton Fontaine-Vercors. Ce choix qui a été le vôtre, il y a presque 7 ans, je vous appelle à le confirmer, à l’amplifier le 10 avril prochain. L’un des très grands patrons disait que la politique ne pouvait pas être la même selon le poids de l’influence communiste en France.

Le 10 avril prochain, chacune des voix pour la France des jours heureux comptera. Les suffrages exprimés pour Fabien Roussel seront le ciment d’une politique novatrice des années futures.