Michel Barrionuevo : récit d’une interpellation par la Police Municipale de Sassenage

Hier, mardi 2 décembre 2025, j’ai vécu une humiliation comme si j’avais été un criminel suite à l’interpellation faite par la Police Municipale de Sassenage, alors que j’ai décliné à 2 reprises être la tête de liste de Sassenage en Commun pour les prochaines élections municipales.

Mon témoignage ainsi que celui de mon épouse sont publiés ci-dessous, ainsi que l’intégralité des photos prises, objet de ce traitement injustifié :

Mardi 2 décembre 2025 vers 10 heures, je suis allé en compagnie de mon épouse, en voiture personnelle (c’est elle qui conduisait) prendre quelques photos de bâtiments publics de la ville de Sassenage : Château des Blondes ; Façade de la Police Municipale.
Nous avons poursuivi notre route en direction du groupe scolaire Vercors. A l’intersection de l’Avenue de Valence et chemin du Guâ, le feu étant rouge pour les voitures, je suis descendu de notre voiture, traversé l’Avenue à pied.

La cour de l’école maternelle Vercors étant vide, j’ai fait un cliché, en moins de 20 secondes. J’ai retraversé l’Avenue pour photographier la cour et le bâtiment de l’école Primaire Vercors, déserte également. Puis, je me suis dirigé vers l’entrée de la gendarmerie, en prenant dans mon circuit une photo extérieure de l’EHPAD.
Revenant sur le parking de l’école Vercors, où mon épouse, garée m’attendait. Voici son témoignage : « après avoir laissé Michel au feu rouge avenue de Valence, j’ai viré à droite pour me garer sur le parking de l’école Vercors. Michel avait terminé la photo du bâtiment de l’école maternelle et c’est à ce moment là qu’un véhicule de la police municipale est arrivée en trombe à travers le parking, prenant la sortie en sens interdit, tourné à droite, et prenant la rue François Gérin droit devant en sens interdit pour se garer devant l’entrée de l’école maternelle. Des véhicules attendaient au feu à cet endroit de la rue Gérin et le véhicule de police a dû forcer le passage pour se garer au risque de provoquer un accident. Le policier municipal est sorti de la voiture cherchant de tous côtés. Regardant ce petit manège, je ne pensais pas qu’il cherchait Michel qui lui avait déjà traversé l’avenue de Valence en direction de l’EHPAD.
Au retour de Michel j’ai vu le policier interpeler Michel. Je ne sais pas à quel moment de la conversation la policière les a rejoints, je n’entendais pas les conversations ».
C’est en revenant de la dernière image que le Chef de la Police Municipale de Sassenage m’a interpelé pour me demander si j’avais pris des photos, je lui ai répondu par l’affirmative. Et là alors que j’avançais vers lui, quelle ne fut ma surprise, ce policier mettant la main sur la crosse de son arme, me dit : «n’avançez pas, restez où vous êtes !».

Pensant calmer le jeu, j’ai décliné mon identité et indiqué : «ces photos sont destinées à la campagne des élections municipales de Sassenage pour la liste Sassenage en Commun que j’ai l’honneur de conduire.» Entre temps, en courant, la policière municipale est arrivée à notre hauteur et le gradé, lui a dit : «suite à l’appel de l’école, c’est ce Monsieur qui prend des photos». Se tournant vers moi, il affirma : «il est interdit de prendre des images des bâtiments publics, donnez-moi votre pièce d’identité ».
Ce que dit la loi : « Dès lors qu’un immeuble ou qu’une construction se trouve sur la voie publique et est visible de tous, il est possible de le photographier. Seules exceptions, les immeubles d’architectes qui sont eux protégés par le droit d’auteur.»
Plutôt que de dire aux deux policiers municipaux que les photos prises ne contrevenaient pas aux lois de la République, j’ai répété : «je suis Michel Barrionuevo la tête de liste Sassenage en Commun, avec l’ambition de devenir Maire».
Sursaut du Chef de la Police Municipale, m’affirmant : «votre pièce d’identité n’est plus valide depuis mars 2022 !» J’ai tenté de leur expliquer sereinement qu’un an après la délivrance de ma Carte Nationale d’Identité, un décret avait prolongé la durée de validité de 10 à 15 ans. Il prétendit : «Monsieur, c’est faux ce que vous dites, c’est le contraire, votre carte n’est pas valable jusqu’en mars 2027»
Comme le souligne la Défenseure des Droits : « dans le domaine du contrôle d’identité, l’article 78-2 alinéa 1 du code de procédure pénale prévoit que les contrôles d’identité ne peuvent être réalisés que par des officiers de police judiciaire ou par des agents de police judiciaire placés sous leur responsabilité. »
Le Maire étant l’Officier de Police Judiciaire, je lui ai fait part de ces faits d’une extrême gravité, relevant d’un abus de pouvoir inquiétant, en concluant par ces mots : «A mon sens, la Police Municipale ne peut se comporter de cette façon et affirmer à tort sur un ton provocateur et hautain des inexactitudes. J’espère ne plus avoir à subir cet affront et je me devais de te prévenir. Avec mes amicales salutations » Nous étions mardi 2 décembre à 11H39.
Le mercredi 3 décembre à 9H46, par SMS, j’ai rappelé à Monsieur le Maire, que j’attendais une réponse de sa part.
Devant ce silence assourdissant, je ne peux me taire !

A 15H34, j’ai reçu le SMS suivant de Michel Vendra : Bonjour Michel, oui, j’ai vu ton e-mail. Il ne me semble pas qu’il sollicitait une réponse. Je ferai le point sur ce sujet avec la PM lors de mon prochain point avec eux. bonne journée.

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