Hommage de Michel Barrionuevo Ă  Robert VEYRET

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La ferme des Belles dans la maison des Veyret servait d’abri aux Francs-Tireurs et Partisans Français les FTPF. Fils de l’un des témoins de la bataille du Pré Coquet qui a fait 16 morts en deux heures, après les assassinats à la ferme, les 49 fermes brulées. Cette tragédie de Malleval le 29 janvier 1944 est restée imprégnée dans ta chair.
Avec Dominique Brachet, tu publieras en 1955 le livre « le chemin de Nan » pour retracer ces souvenirs.
Mon premier échange avec toi remonte au 14 septembre 1976 au moment de la foire de Beaucroissant.

6 mois plus tôt, le Parti communiste français dans l’Isère remportait deux cantons : celui d’Allevard avec Gérard Arnaud et celui de Rives avec Robert Veyret, l’adjoint au Maire de Saint Jean de Moirans devenu Conseiller Général.
A cette époque, le 14 septembre était le jour de la foire aux bestiaux, les personnalités présentes repartaient de l’inauguration avec leur collier de gousses d’ail. Tout naturellement, tu es venu saluer tes camarades sur les 3 restaurants et 4 buvettes que les militants-es communistes tenaient.
Les municipales se profilant dans les 6 mois suivants, un accord national entre les 3 formations signataires du Programme commun de gouvernement, était intervenu pour des listes d’Union de la Gauche. Tu m’as questionné sur Sassenage, nos partenaires refusant son application.
Cela, ne t’as absolument pas surpris et c’est à cette occasion que tu m’as dit avoir été sassenageois dans un appartement au-dessus de la pharmacie Douvier au Bourg.
En mars 1977, tu es devenu Maire de Saint Jean de Moirans et tu le resteras durant 24 ans
Au sein du Conseil Général, tu resteras l’élu de ce canton durant 39 ans jusqu’en 2015 avec lorsque la gauche dirigeait l’Isère, des vice-présidences.
Tu auras également siégé au Conseil régional, avant la tenue des premières élections de 1986 afin de représenter les élus communistes dans cette instance de 1982 à 1985, puis après le mandat de Paul Rochas de 1986 à 1992, tu seras notre candidat tête de liste sur la région Rhône-Alpes.
1992, c’était la première fois que nous devions tenir un compte de campagne, obligation issue de la loi du 15 janvier 1990. (Pourquoi faire simple lorsqu’il est possible de compliquer la tâche). Notre choix fut la constitution d’une association de financement électorale dont j’étais le trésorier. La liste que tu conduisais rassembla 33 479 suffrages, soit 8,23% des exprimés.

Au cours de la décennie 1970, la réflexion des élus communistes avait pour toile de fond, ce que Marcel Rosette avait appelé  » la gestion communale dans l’action « , et cette conception t’aura guidée.
Tout au long de ces années, régulièrement tu étais présent dans les différentes manifestations, notamment sociales. Le seul obstacle a été la maladie, ces derniers temps, la perte des repères, comme si les souffrances de l’enfance ressurgissaient pour gommer les acquis de la vie.
Lorsque j’ai publié mon livre, tu as été le premier à me commander deux exemplaires, l’un pour toi, l’autre pour Dominique. Nathalie suivra quelques jours plus tard.
Tu as été un homme public, ouvert aux autres, c’est sans doute cet aspect qui emporte l’adhésion à la reconnaissance de ton action militante.
Tu avais une grande qualité d’écoute et lorsque tu prenais un engagement, nous savions qu’il serait conduit à son terme.

Durant les jours précédents ta disparition, les écrits de Nathalie nous faisaient redouter ton décès. Lorsqu’elle t’a chanté « l’internationale« , tu lui as serré la main, comme pour lui dire :  » soyez forts, continuez le combat « 
Lorsque j’ai vu Nathalie à la manifestation pour le retrait du projet sur les retraites, mardi 7 février, je me suis dit : « Robert, sois fier de ta fille, le message a été reçu 5 sur 5 » .
Depuis novembre la salle attenante à l’Hôtel de ville de Saint Jean de Moirans porte ton nom, une juste reconnaissance, au même titre que tes insignes de Chevalier de la légion d’Honneur.
Adieu l’ami, adieu camarade, le chant des partisans perdure !

Dussopt, le Ministre qui veut que la retraite soit l’antichambre de la mort, rattrapĂ© par le PNF pour favoritisme

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Dans mon livre « Sous la falaise, le ciel est rouge » je relatais, il y a plus de 3 ans (Ă  la page 181), ce qui s’Ă©tait passĂ© Ă  Sassenage en 1986 et comment nous pouvions ĂŞtre approchĂ©s par de grands groupes (appelĂ©s fermiers) voulant obtenir un marchĂ© public, voici cet extrait : « Suivant la mĂŞme logique que celle d’Alain Carignon Ă  Grenoble, la droite sassenageoise dĂ©cida de privatiser notre eau, en 1986. DiffĂ©rents fermiers cherchèrent Ă  capter les voix des diffĂ©rents conseillers municipaux.
Au sein des deux groupes de la gauche, au Conseil municipal, nous déclinions cette logique. Pour ce qui concernait les communistes, avec Joseph Falco, nous refusions le financement promis par la lyonnaise des eaux.
La majoritĂ© municipale Ă©clata entre les partisans de la Lyonnaise des eaux et ceux favorables Ă  la SAUR. Pour la première fois Ă  Sassenage, le budget primitif fut rejetĂ© lors d’un premier vote.
La droite se scinda en deux groupes hostiles les uns aux autres. Quelques semaines plus tard, comme par magie, un nouveau vote se déroula et les frères ennemis se rabibochèrent.
Que s’Ă©tait-il passĂ© en coulisses ? Nous ne le saurions certainement jamais ! »
Une chose est certaine, après les municipales de 1989, la majoritĂ© a confiĂ© la gestion de l’eau de Sassenage Ă  la SAUR pour une pĂ©riode de 20 ans.
Sur mon livre, je raconte comment dès lors, je me suis battu au Conseil municipal pour que nous sortions des griffes de la SAUR (Ă  la page 402), j’Ă©crivais :  » La grosse suite d’erreurs venues après la signature d’une nouvelle convention avec la SAUR, le 20 avril 2004, les avenants au contrat le 12 juillet 2005 et le 13 dĂ©cembre 2006, se sont soldĂ©s par des compensations financières au fermier, sans aucune prestation supplĂ©mentaire. »
Pour moi qui a suivi de près le type de comportement des fermiers, Monsieur Olivier Dussopt, dĂ©putĂ©-Maire d’Annonay, ne pouvait ignorer au dĂ©but des annĂ©es 2000 qu’en acceptant des cadeaux, il devenait complice de favoritisme vis Ă  vis d’une entreprise comme la SAUR. C’est en entendant les termes utilisĂ©s pour sa dĂ©fense que j’ai immĂ©diatement vu les similitudes entre ce que j’ai vĂ©cu, mon refus d’accepter le moindre cadeau, et la rĂ©alitĂ©.

Olivier Dussopt est Ă©pinglĂ©, lui qui hier pourfendait la politique d’Emmanuel Macron, s’est fait acheter pour devenir Ministre du Travail chargĂ© de prolonger les trimestres de cotisations et de faire reculer l’âge de dĂ©part Ă  la retraite, afin que cette pĂ©riode devienne l’antichambre de la mort. L’antichambre de la mort, dès lors que la durĂ©e moyenne de vie en bonne santĂ© est de 64 ans.

Pour Ambroise Croizat, Ministre communiste du Travail à la Libération : « la Retraite doit devenir une nouvelle étape de la vie ! »

LOTO de Noël, samedi 17 décembre 2022, 20H Salle Edmond Vigne FONTAINE (38)

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En 2022, à une semaine de Noël
Le Loto organisé par la Section PCF Fontaine rive gauche du Drac

devient celui de Noël
Il aura lieu le Samedi 17 décembre 2022 à 20H00

Salle Edmond Vigne
23 rue des Alpes
38600 Fontaine

L’ouverture des portes dès 19H permettra d’acquĂ©rir ses cartons de jeu, de se restaurer.

  • sandwichs (jambon, poulet, saucisson, fromage)
  • Hot-Dogs
  • crĂŞpes salĂ©es (jambon de porc ou de poulet, emmental)
  • CrĂŞpes sucrĂ©es (sucre ou confitures)

Buvette :

Eau minérale,  Perrier,
Bière, Cidre
Orangina, Ice Tea
Coca-Cola
Vin rouge, blanc
Café, thé, tisane
LOTS PRINCIPAUX mis en jeu :

  • TĂ©lĂ©vision Ă©cran plat 40″ LED FULL HD
  • Trottinette Ă©lectrique SURPASS Pro 2 Black
  • Tablette tactile 10.1 Pouces – Android 10.0
  • Jambon sec avec os Nature
  • Ours peluche 100 cm
  • Filets garnis
    et de très nombreux autres lots de valeur
    Au total : 12 quines et 10 cartons pleins

PRIX DES CARTONS :

1 carton = 3 €
4 cartons = 10 €
7 cartons = 16 €
10 cartons = 20 €

SI VOUS VENEZ EN TRAM, prendre ligne A arrĂŞt Charles Michels, remonter l’Avenue Ambroise Croizat , tourner Ă  gauche rue Charles Michels et de nouveau Ă  gauche rue des Alpes (environ 450m, 5 minutes de marche Ă  pied).

La France des Jours Heureux « Roussel Avec Vous Sans Tabou » 24 octobre 2022 Nivolas-Vermelle

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Dans le cadre de son nouveau Tour de France des régions, Fabien Roussel, Secrétaire national du Parti communiste Français était présent dans le Nord-Isère.
Après avoir rencontrĂ© les travailleurs de Photowatt Ă  Bourgoin, une rencontre publique sans Tabou oĂą chacun avait la parole s’est tenue Ă  la salle des FĂŞtes de Nivolas-Vermelle.
Parmi les multiples interventions de la soirĂ©e, nous avons eu : Ă©nergie, transports, santĂ©, hĂ´pital, dĂ©serts mĂ©dicaux, formation professionnelle, pouvoir d’achat, Ă©cole, migrants, Europe, Lyon-Turin, voiture thermique, Europe, etc… Sans Tabou, Fabien Roussel a fait part, sans langue de bois de l’opinion des communistes !
DĂ©solĂ©, j’ai manquĂ© d’un peu de temps pour le cadrage du son et de la vidĂ©o selon l’une des deux camĂ©ras utilisĂ©e et parfois, il y a quelques petits dĂ©calages !
Voici cette vidéo que nous avons réalisée !

Une nouvelle page TWEETS

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Ma page Twitter a Ă©tĂ© piratĂ©e au dĂ©but de l’annĂ©e 2022, après plusieurs mois, j’ai enfin pu la retrouver !

Une application liĂ©e Ă  mon compte twitter Ă©tait disponible sur mon blog eluspcfsassenage, j’ai du la supprimer.

Dans le cadre de mon expression, le site Sassenage.net se substituera Ă  mon blog, d’oĂą la crĂ©ation, ce jour d’une page TWEETS.

 

Odile Belvèze s’en est allĂ©e

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Après AndrĂ©, son Ă©poux, militant syndical Ă  Pomagalski dĂ©cĂ©dĂ© le 29 aoĂ»t 2009 Ă  la suite d’un cancer, c’est au tour d’Odile de partir avec le mal qui l’aura rongĂ© durant ces dernières annĂ©es.

AndrĂ© et Odile Ă©taient des amis rencontrĂ©s dans un premier temps, lui dans son entreprise oĂą il Ă©tait le dĂ©lĂ©guĂ© syndical de la CGT, tandis que j’occupais la fonction de SecrĂ©taire du syndicat des mĂ©taux de Grenoble Nord au dĂ©but des annĂ©es 1970, Odile venait d’Échirolles et aimait me citer Georges Kioulou.

Nous nous sommes retrouvĂ©s comme voisins dans les immeubles au FlorĂ©al Ă  Sassenage en 1974 et tous deux Ă©taient devenus des lecteurs assidus de l’HumanitĂ© dimanche.

Nos routes, se sont un peu sĂ©parĂ©es Ă  la fin des annĂ©es 1980, lorsque la section du Parti socialiste a fait le choix de constituer une liste excluant les communistes et que face Ă  cette situation, en deux semaines, j’ai construit une liste d’union avec celles et ceux qui refusaient la division.

Lors des municipales de 1995, Odile comme moi figurait dans la liste conduite par Alain Chaplais et c’est ensemble que nous avons gagnĂ©.

En 2001, nous partions avec le mĂŞme objectif, celui de continuer l’aventure du progrès social sur Sassenage, mais au second tour, la fusion, des listes de M. CoignĂ© et M. Bernard, s’est soldĂ©e par la victoire de cette liste commune.

Nous nous sommes retrouvĂ©s dans l’opposition.

Très rĂ©gulièrement, nous avons tenu avec Odile le bureau de vote de la salle Jacques PrĂ©vert de Sassenage en qualitĂ© d’assesseurs, elle pour le Parti socialiste, moi pour le Parti communiste français.

Ces dernières annĂ©es, elle ne partageait plus les orientations politiques, notamment après la pĂ©riode de François Hollande et de ce fait, elle venait voter en me disant qu’elle se sentait plus proche des communistes.

Dans ces moments douloureux je pense Ă  ses enfants, Bruno qui s’est exilĂ© en Alsace, Nathalie qui aura Ă©tĂ© sur une liste commune de la gauche Ă  Sassenage, Ă  CĂ©dric et je veux les assurer de toute ma sympathie.

Je ne pourrai, ce samedi ĂŞtre Ă  leurs cĂ´tĂ©s pour honorer leur maman, mais je tenais Ă  rĂ©agir Ă  ce dĂ©cès qui m’affecte, j’espère que la ville de Sassenage s’associera Ă  ce deuil vis-Ă -vis d’une Ă©lue conseillère municipale durant 13 ans et s’est impliquĂ©e dans la vie de son quartier.

Odile repose en Paix !