Le PLU, l’avenir de Sassenage

Jeudi soir, se tenait une réunion publique sur le diagnostic du PLU.

L’objectif officiel n’était que de présenter un état des lieux de la commune dans les domaines de l’urbanisme, du patrimoine, de la population, du logement, du foncier, de l’économie, des équipements publics, de la voirie, des déplacements, de l’environnement et les réglementations  s’y appliquant.

Mais les sassenageois ont vite orienté la discussion sur la révision du PLU qui va suivre.

Les principales interrogations ont porté sur les modifications qui pourraient intervenir en termes de zones agricoles.

Des sassenageois ont mis en avant la priorité pour eux de l’implantation de petits maraichers dans la plaine qui pourraient fournir les habitants au plus près de leur lieu d’habitation et qu’ils étaient inquiets de l’abandon de zones agricoles en zone industrielles. Malheureusement le débat a vite était tronqué par le Maire et l’adjoint à la Culture qui leur ont expliqué que seuls les propriétaires terriens pouvaient comprendre que l’on devait protéger leur patrimoine et leur permettre de le valoriser en le classifiant constructible dans l’intérêt de leurs enfants et petits-enfants.

Le débat n’en sort pas grandi et les prochains à venir promettent des passes d’armes dignes de cloche merle.

Prochain rendez-vous sur le PLU au printemps 2011.

Inauguration du Pont Barrage

Le groupes des élus de Rassemblement de gauche était quasiment au complet pour cette inauguration du Pont barrage qui permet de relier les deux rives de l’Isère de Noyarey-Sassenage vers Saint Egrève.

Dans son intervention, le Président du Conseil général, André Vallini n’a pas manqué de souligner l’action opiniâtre d’Alain Chaplais pour aboutir à ce résultat, aujourd’hui ! Tout en précisant que les ponts sont des ouvertures dans la société: il faudra construire des ponts, des routes et développer les transports en commun. Avec la nouvelle majorité du Conseil général depuis 2001, le budget a été plus que doublé!

Encore bravo pour cette réalisation qui fera gagner un temps non négligeable aux sassenageois !

DL 4-12-10 – Conseil municipal: de l’électricité dans l’air

Tout a commencé par un coup d’éclat, qui n’était pourtant pas une première à Sassenage … Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus de l’opposition ont choisi de quit­ter la salle, avant même que la première délibération ne soit discutée. A l’origine de ce mouvement d’humeur, une délibération essentielle : celle qui devait entériner (ou non) le projet de partenariat public/ privé du parc d’éclairage pu­blic de la commune.

Un dossier très secret

Chantal Duranton et les élus de son Groupe de rassem­blement de gauche souhai­taient recevoir par mail, avant la réunion du conseil munici­pal, le dossier détaillant les of­fres des sociétés candidates « Mais il m’a été répondu par vos services que ceci n’était pas possible, qu’il fallait le con­sulter en mairie. Je me suis donc rendue en mairie Le dossier, qui est des plus volu­mineux, m’a alors été présenté en me précisant qu’aucune co­pie ne pouvait être réalisée », a expliqué l’élue de l’opposition. « Le fait de nous interdire de faire des copies nous met dans l’impossibilite de consulter ce dossier dans de bonnes condi­tions avant le conseil munici­pal de ce soir, puisque cela ne nous laissait que trois jours. »

En conséquence. les élus de l’opposition ont demandé « de surseoir au vote des trois premières délibérations, de pro­grammer une réunion ou même plusieurs si la nécessité s’en fait sentir, des élus pour étudier le dossier sereinement, et de le représenter a un prochain conseil, quand nous aurons la possibilité pleine et entière de nous 1aire une opinion et de voter. »

Une requête que le maire, Christian Coigné, n’était pas décidé a accepter : « Le cahier des charges de ce marché a été défini par une commission. Une consultation a été enga­gée, tout était défini par la loi ! J’ai respecté la procédure. Il n’y avait pas moyen de pré­senter le dossier avant, il fallait mettre les offres en cohérence. Le dossier comporte encore des éléments commerciaux non-divulguables, c’est pour­quoi nous n’avions pas le droit de le diffuser par écrit. Vous avez tous les moyens juridi­ques de le contester, mais tout est légal». a-t-il répondu. « Vous refusez donc d’organi­ser de nouvelles discus­sions ?  a demandé Chantal Duranton « Oui, je refuse. La discussion, elle a lieu ce soir. » Une sentence un rien pré­somptueuse, puisque de dis­cussion, il n’y eu… point! Les conseillers du groupe de gau­che se sont levés et ont quitté la salle, coupant court à tout débat. « Vous fuyez vos res­ponsabilités », leur a lancé le maire, qui a enchainé avec la présentation officielle du rap­port d’analyse des différentes offres (voir ci-contre). Un rap­port que l’opposition aurait sans doute aimé étudier en amont…


Un partenariat public/privé unique en Isère

Sans l’opposition, mais avec les directeurs des services ayant travaillé sur le dossier, la présentation du rapport sur le « projet de partenariat public/privé du parc d’éclairage public » aura monopolisé l’attention des conseillers durant plus d’une heure trente. Rien de plus normal, pour un projet d’un montant total d’envi­ron 4 millions d’euros, portant sur 15 ans, et qui sera « le premier PPP de ce type en Isère» d’après Christian Coigné.

La délibération ayant adoptée à l’unanimité… des présents, le principe est acquis: très rapidement (sans doute début janvier) l’ exploitation. la gestion et la rénovation des installations d’éclairage public, de signalisation lumineuse tricolore et la mise en valeur du patrimoine, des éclairages de Noël, ainsi que l’installation d’un système de vidéo-protection a Sassenage seront assurés par les sociétés Alcyon Cíteos, EEE Alpes Dauphiné et Gaz electricité de Grenoble Un trio de candidats réunis sous la bannière Alcyon, qui aura, semble-t-il, proposé l’offre « économiquement la plus avantageuse ». Le dossier n’étant pas encore publiable en l’état – pour des raisons de non-concurrence commerciale -, nous reviendrons en détail sur ses modalités dans un prochain article.

Isabelle Calendre

DL 3-12-10- L’opposition municipale fait « son » bilan

Ci-dessous le texte intégral paru dans l’édition du Dauphiné Libéré du 3 décembre 2010:

C’est bientôt Noël, et le « Groupe de rassem­blement de gauche » (qui siège au conseil municipal, dans l’opposition) s’est offert son cadeau en avance : un « flinguage » en rè­gle de la politique menée par le maire, Christian Coigné, et sa majorité.

Les huit conseillers avaient organise une réunion publi­que salle Prévert, mercredi soir : ils se sont adressés à une salle modestement remplie, neige oblige Cela n’a toute­fois pas tempèré leur argu­mentaire, construit autour des différentes promesses électo­rales de Christian Coigné en mars 2008

« On n’a rien vu »

Point par point. Chantai Duranton, adversaire malheureu­se du maire à la dernière élection (elle a perdu par 54 voix d’écart), a évalué l’action mu­nicipale de cette première moitié de mandat

? Les transports : « On nous promettait des mesures efficaces pour éviter le passa­ge des véhicules en transit : la seule chose qui ait été essayée, c’est aux Côtes, avec une interdiction d’emprunter une route… Cette expérimentation est finie depuis deux mois, on attend toujours le bilan. Sinon, nous n’avons toujours pas de voie de contournement… Et pour la ligne de tram en 2010/2011, c’est mal parti ! »

? La vie scolaire : « C’est le domaine qui a été le plus mal­mené » selon l’opposition. Qui évoque pèle-mêle des chan­tiers pédagogiques aux abon­nes absents, tout comme le conseil municipal des enfants. « il faut des économies : ils ont donc décidé d’arrêter le soutien scolaire gratuit» a également souligné Michel Barrio­nuevo. « Des bus ont été sup­primés sur le temps scolaire, le spectacle de Noël n’aura pas lieu… », a rajouté Chantal Du­ranton.

? Le social : Chantai Du­ranton énumère « un chéquier de Noël pour les personnes en grandes difficultés, que l’on n’a jamais vu ; l’accompagne­ment des personnes âgées (avec gardes de nuit, visites à domicile) dont on n’a rien vu non plus. »

En matière sociale, l’opposition proposait des logements à loyers modérés. Or «la ville propose, elle, des accessions à la propriété. Alors que les gens en difficulté ne cherchent pas à acheter, ils cherchent une location, si possible peu onéreuse!» Concernant l’EHPAD (résidence pour personnes âgées), «nous proposions une gestion par le secteur mutualiste, pour éviter la recherche de profits. Or, Sassenage a choisi le privé».

? L’environnement : L’aide de 1500 € pour les particuliers construisant en HQE ? Jamais donnée ! » « Le pédibus ? Il existe, mais à l’ini­tiative des parents, pas de la Ville », fustigent les élus

? Emploi et commerce: la aussi,, Chantal Duranton est déçue. « Un fonds de soutien aux commerces devait être budgétisé : on n’a rien vu. »

? Culture et vie associati­ve : la fameuse salle des fêtes qui finalement ne sera pas créée, inspire l’opposition. « Il y a eu ce que j’appelle une véritable propagande autour de cette salle, on a mobilisé les associations… pour rien ! ». ré­sume Chantal Duranton.

Sur son programme, l’oppo­sition proposait « un festival jeunes créateurs, un fonds de DVD pour la médiathèque, des séances de cinéma au Théâtre en rond, ou encore une salle pour les jeunes, qui la demandent depuis des an­nées…»

Les sujets « chauds » de la piscine (ludique ou pas ?), du sport (avec le mini-bus devenu payant) ou des impôts locaux (et leur « hausse déguisée ») ont enfin été abordés, clôtu­rant une réunion à charge.. alors, faut-il le rappeler, que le mandat municipal dure enco­re 3 ans!

Isabelle Calendre

Crèche privée de Sassenage: demande d’informations supplémentaires

Monsieur le Maire,

Nous avons bien reçu votre réponse du 18 novembre 2010 suite à notre courrier du 29 octobre 2010.

Ce courrier appelle plusieurs remarques de notre part :

  1. Vous nous annoncez, comme dans le document joint à l’ordre du jour du conseil municipal du 28 octobre, que le coût de 8 500 € par berceau ne repose que sur des échanges avec des communes qui ont, soit réservé des places dans des structures en voie de constitution, soit ont mis à disposition des locaux à un professionnel de la petite enfance,.Donc, a priori, vous ne vous appuyez sur aucun document justificatif
  2. Vous nous annoncez, comme dans le document joint à l’ordre du jour du conseil municipal du 28 octobre, que les frais de personnel pour le CPPP reposent sur le fait que les coûts sont partagés entre de nombreuses crèches. Donc, a priori, vous ne vous appuyez sur aucun document justificatif
  3. Le même raisonnement et la même absence de document justificatif semble être tenus pour les frais de gestion, et de maintenance
  4. Le même raisonnement et la même absence de document comparatif semble être tenus pour les achats de marchandises
  5. Vous nous annoncez aussi que le coût des travaux serait inférieur au coût qui serait supporté par la commune car les architectes sont spécialisés sur des structures petite enfance et travaillent de façon très régulière avec les sociétés spécialisées dans la petite enfance, ce qui permet de réduire fortement les aléas liés à la construction, tant au niveau des délais que des coûts de construction et d’ingénierie. Croyez-vous vraiment que les architectes grenoblois ne soient pas en mesure d’assurer cette prestation avec le même professionnalisme ? Là aussi cette analyse ne repose sur aucun document comparatif
  6. Vous nous annoncez que les équipements mobiliers seront également négociés à un coût très inférieur à celui que pourrait obtenir la commune du fait du grand volume d’achat généré par les professionnels de la petite enfance. Là aussi cette analyse ne repose sur aucun document comparatif
  7. Vous nous dites que le calcul du coût résiduel ne comprend pas la perception de la redevance d’occupation du domaine public liée à l’utilisation du bâtiment et à la prise en compte des travaux de toiture réalisés par la commune et qui devront être pris en compte à ce titre. Cette absence nous semble très dommageable pour une analyse complète
  8. Vous nous annoncez le coût d’aménagement pour la commune mais vous ne nous donnez pas le coût pour le CPPP
  9. De même, vous nous donnez le coût annuel moyen de personnel pour la commune mais vous ne nous fournissez pas le coût et la composition du personnel pour le CPPP
  10. De même, pour le coût annuel des frais fixes et variables de fonctionnement
  11. Ensuite, nous ne savons pas ce qu’il se passera si les entreprises ne sont pas intéressées par des achats de berceaux à 14 000 €

De plus vous nous parlez des précisions que vous a fait la CAF, nous vous remercions de nous adresser le courrier relatif à cet échange.
Munis de toutes ces questions, nous ne pouvons pas croire que votre groupe et ses élus aient pu prendre la décision de déléguer au secteur privé la création d’une crèche sans avoir en sa possession toutes les réponses aux questions que nous nous posons.
Nous vous réitérons donc, à nouveau, notre demande de nous fournir tous ces éléments afin que nous soyons au même niveau d’information que tous les élus.

Sassenage, réunion publique le 1er décembre, 20H, salle Jacques Prévert

Avec l’arrivée des avis d’ imposition sur la taxe d’habitation. les Sassenageois ont pu constater la sincérité des promesses du maire et de sa majorité. Oui, les impôts ont augmenté entre 2009 et 2010. Pourquoi ? La combine est redoutable : pas d’augmentation des taux d’imposition, ce qui permet au maire de déclarer partout que les impôts n’augmentent pas, mais forte diminution des abattements sur la valeur locative.

Résultat : pour 77% des ménages Sassenageois, l’addition se révèle salée. Le cadeau bonus de la majorité Coigné pour les fêtes : la diminution des abattements décidée par la seule équipe Coigné s’applique automatiquement à l’imposition des autres collectivités (Métro, Conseil général…) ce qui explique la hausse de la part de ces autres collectivités qui avaient pourtant choisi de ne pas augmenter les impôts, crise oblige.

À grand renfort de communication, pariant sur la complexité des chiffres, le maire espère que les Sassenageois n’y verront que du feu, quitte à accuser les autres collectivités de cette augmentation des impôts, ce qui est strictement faux. Pourtant, dans le Dauphiné Libéré du 27/10/10, face à nos arguments, le maire admet enfin la vérité en déclarant « Je n’ai pas d’argent, il faut bien en trouver ».

Ce qui explique également la hausse de la taxe sur l’électricité, des tarifs de cantines, des études surveillées… La liste est longue.

Pour aborder cette situation, les élus du groupe de rassemblement de gauche organisent une réunion publique, le 1er décembre 2010 à 20H, Salle Jacques Prévert de Sassenage.

Télécharger le journal de novembre 2010