Des associations en danger !

Une réunion animée par le Maire, Messieurs Batfroi et Molinaro et à laquelle été invités les présidents et présidentes des associations sportives et culturelles s’est tenue le 11 avril. Les élus d’opposition n’étaient pas invités mais Véronique Ferrazzi et Chantal Duranton y ont assisté.  lire la suite

 

Le PLU, l’avenir de Sassenage

Jeudi soir, se tenait une réunion publique sur le diagnostic du PLU.

L’objectif officiel n’était que de présenter un état des lieux de la commune dans les domaines de l’urbanisme, du patrimoine, de la population, du logement, du foncier, de l’économie, des équipements publics, de la voirie, des déplacements, de l’environnement et les réglementations  s’y appliquant.

Mais les sassenageois ont vite orienté la discussion sur la révision du PLU qui va suivre.

Les principales interrogations ont porté sur les modifications qui pourraient intervenir en termes de zones agricoles.

Des sassenageois ont mis en avant la priorité pour eux de l’implantation de petits maraichers dans la plaine qui pourraient fournir les habitants au plus près de leur lieu d’habitation et qu’ils étaient inquiets de l’abandon de zones agricoles en zone industrielles. Malheureusement le débat a vite était tronqué par le Maire et l’adjoint à la Culture qui leur ont expliqué que seuls les propriétaires terriens pouvaient comprendre que l’on devait protéger leur patrimoine et leur permettre de le valoriser en le classifiant constructible dans l’intérêt de leurs enfants et petits-enfants.

Le débat n’en sort pas grandi et les prochains à venir promettent des passes d’armes dignes de cloche merle.

Prochain rendez-vous sur le PLU au printemps 2011.

Inauguration du Pont Barrage

Le groupes des Ă©lus de Rassemblement de gauche Ă©tait quasiment au complet pour cette inauguration du Pont barrage qui permet de relier les deux rives de l’Isère de Noyarey-Sassenage vers Saint Egrève.

Dans son intervention, le PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral, AndrĂ© Vallini n’a pas manquĂ© de souligner l’action opiniâtre d’Alain Chaplais pour aboutir Ă  ce rĂ©sultat, aujourd’hui ! Tout en prĂ©cisant que les ponts sont des ouvertures dans la sociĂ©tĂ©: il faudra construire des ponts, des routes et dĂ©velopper les transports en commun. Avec la nouvelle majoritĂ© du Conseil gĂ©nĂ©ral depuis 2001, le budget a Ă©tĂ© plus que doublĂ©!

Encore bravo pour cette réalisation qui fera gagner un temps non négligeable aux sassenageois !

DL 4-12-10 – Conseil municipal: de l’Ă©lectricitĂ© dans l’air

Tout a commencĂ© par un coup d’Ă©clat, qui n’Ă©tait pourtant pas une première Ă  Sassenage … Jeudi soir, lors du conseil municipal, les Ă©lus de l’opposition ont choisi de quit­ter la salle, avant mĂŞme que la première dĂ©libĂ©ration ne soit discutĂ©e. A l’origine de ce mouvement d’humeur, une dĂ©libĂ©ration essentielle : celle qui devait entĂ©riner (ou non) le projet de partenariat public/ privĂ© du parc d’Ă©clairage pu­blic de la commune.

Un dossier très secret

Chantal Duranton et les Ă©lus de son Groupe de rassem­blement de gauche souhai­taient recevoir par mail, avant la rĂ©union du conseil munici­pal, le dossier dĂ©taillant les of­fres des sociĂ©tĂ©s candidates « Mais il m’a Ă©tĂ© rĂ©pondu par vos services que ceci n’Ă©tait pas possible, qu’il fallait le con­sulter en mairie. Je me suis donc rendue en mairie Le dossier, qui est des plus volu­mineux, m’a alors Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en me prĂ©cisant qu’aucune co­pie ne pouvait ĂŞtre rĂ©alisĂ©e », a expliquĂ© l’Ă©lue de l’opposition. « Le fait de nous interdire de faire des copies nous met dans l’impossibilite de consulter ce dossier dans de bonnes condi­tions avant le conseil munici­pal de ce soir, puisque cela ne nous laissait que trois jours. »

En consĂ©quence. les Ă©lus de l’opposition ont demandĂ© « de surseoir au vote des trois premières dĂ©libĂ©rations, de pro­grammer une rĂ©union ou mĂŞme plusieurs si la nĂ©cessitĂ© s’en fait sentir, des Ă©lus pour Ă©tudier le dossier sereinement, et de le reprĂ©senter a un prochain conseil, quand nous aurons la possibilitĂ© pleine et entière de nous 1aire une opinion et de voter. »

Une requĂŞte que le maire, Christian CoignĂ©, n’Ă©tait pas dĂ©cidĂ© a accepter : « Le cahier des charges de ce marchĂ© a Ă©tĂ© dĂ©fini par une commission. Une consultation a Ă©tĂ© enga­gĂ©e, tout Ă©tait dĂ©fini par la loi ! J’ai respectĂ© la procĂ©dure. Il n’y avait pas moyen de pré­senter le dossier avant, il fallait mettre les offres en cohĂ©rence. Le dossier comporte encore des Ă©lĂ©ments commerciaux non-divulguables, c’est pour­quoi nous n’avions pas le droit de le diffuser par Ă©crit. Vous avez tous les moyens juridi­ques de le contester, mais tout est lĂ©gal». a-t-il rĂ©pondu. « Vous refusez donc d’organi­ser de nouvelles discus­sions ?  a demandĂ© Chantal Duranton « Oui, je refuse. La discussion, elle a lieu ce soir. » Une sentence un rien pré­somptueuse, puisque de dis­cussion, il n’y eu… point! Les conseillers du groupe de gau­che se sont levĂ©s et ont quittĂ© la salle, coupant court Ă  tout dĂ©bat. « Vous fuyez vos res­ponsabilitĂ©s », leur a lancĂ© le maire, qui a enchainĂ© avec la prĂ©sentation officielle du rap­port d’analyse des diffĂ©rentes offres (voir ci-contre). Un rap­port que l’opposition aurait sans doute aimĂ© Ă©tudier en amont…


Un partenariat public/privé unique en Isère

Sans l’opposition, mais avec les directeurs des services ayant travaillĂ© sur le dossier, la prĂ©sentation du rapport sur le « projet de partenariat public/privĂ© du parc d’Ă©clairage public » aura monopolisĂ© l’attention des conseillers durant plus d’une heure trente. Rien de plus normal, pour un projet d’un montant total d’envi­ron 4 millions d’euros, portant sur 15 ans, et qui sera « le premier PPP de ce type en Isère» d’après Christian CoignĂ©.

La dĂ©libĂ©ration ayant adoptĂ©e Ă  l’unanimitĂ©… des prĂ©sents, le principe est acquis: très rapidement (sans doute dĂ©but janvier) l’ exploitation. la gestion et la rĂ©novation des installations d’Ă©clairage public, de signalisation lumineuse tricolore et la mise en valeur du patrimoine, des Ă©clairages de NoĂ«l, ainsi que l’installation d’un système de vidĂ©o-protection a Sassenage seront assurĂ©s par les sociĂ©tĂ©s Alcyon CĂ­teos, EEE Alpes DauphinĂ© et Gaz electricitĂ© de Grenoble Un trio de candidats rĂ©unis sous la bannière Alcyon, qui aura, semble-t-il, proposĂ© l’offre « économiquement la plus avantageuse ». Le dossier n’Ă©tant pas encore publiable en l’Ă©tat – pour des raisons de non-concurrence commerciale -, nous reviendrons en dĂ©tail sur ses modalitĂ©s dans un prochain article.

Isabelle Calendre

DL 3-12-10- L’opposition municipale fait « son » bilan

Ci-dessous le texte intĂ©gral paru dans l’Ă©dition du DauphinĂ© LibĂ©rĂ© du 3 dĂ©cembre 2010:

C’est bientĂ´t NoĂ«l, et le « Groupe de rassem­blement de gauche » (qui siège au conseil municipal, dans l’opposition) s’est offert son cadeau en avance : un « flinguage » en rè­gle de la politique menĂ©e par le maire, Christian CoignĂ©, et sa majoritĂ©.

Les huit conseillers avaient organise une rĂ©union publi­que salle PrĂ©vert, mercredi soir : ils se sont adressĂ©s Ă  une salle modestement remplie, neige oblige Cela n’a toute­fois pas tempèrĂ© leur argu­mentaire, construit autour des diffĂ©rentes promesses Ă©lecto­rales de Christian CoignĂ© en mars 2008

« On n’a rien vu »

Point par point. Chantai Duranton, adversaire malheureu­se du maire Ă  la dernière Ă©lection (elle a perdu par 54 voix d’Ă©cart), a Ă©valuĂ© l’action mu­nicipale de cette première moitiĂ© de mandat

? Les transports : « On nous promettait des mesures efficaces pour Ă©viter le passa­ge des vĂ©hicules en transit : la seule chose qui ait Ă©tĂ© essayĂ©e, c’est aux CĂ´tes, avec une interdiction d’emprunter une route… Cette expĂ©rimentation est finie depuis deux mois, on attend toujours le bilan. Sinon, nous n’avons toujours pas de voie de contournement… Et pour la ligne de tram en 2010/2011, c’est mal parti ! »

? La vie scolaire : « C’est le domaine qui a Ă©tĂ© le plus mal­menĂ© » selon l’opposition. Qui Ă©voque pèle-mĂŞle des chan­tiers pĂ©dagogiques aux abon­nes absents, tout comme le conseil municipal des enfants. « il faut des Ă©conomies : ils ont donc dĂ©cidĂ© d’arrĂŞter le soutien scolaire gratuit» a Ă©galement soulignĂ© Michel Barrio­nuevo. « Des bus ont Ă©tĂ© sup­primĂ©s sur le temps scolaire, le spectacle de NoĂ«l n’aura pas lieu… », a rajoutĂ© Chantal Du­ranton.

? Le social : Chantai Du­ranton Ă©numère « un chĂ©quier de NoĂ«l pour les personnes en grandes difficultĂ©s, que l’on n’a jamais vu ; l’accompagne­ment des personnes âgĂ©es (avec gardes de nuit, visites Ă  domicile) dont on n’a rien vu non plus. »

En matière sociale, l’opposition proposait des logements Ă  loyers modĂ©rĂ©s. Or «la ville propose, elle, des accessions Ă  la propriĂ©tĂ©. Alors que les gens en difficultĂ© ne cherchent pas Ă  acheter, ils cherchent une location, si possible peu onĂ©reuse!» Concernant l’EHPAD (rĂ©sidence pour personnes âgĂ©es), «nous proposions une gestion par le secteur mutualiste, pour Ă©viter la recherche de profits. Or, Sassenage a choisi le privé».

? L’environnement : L’aide de 1500 € pour les particuliers construisant en HQE ? Jamais donnĂ©e ! » « Le pĂ©dibus ? Il existe, mais Ă  l’ini­tiative des parents, pas de la Ville », fustigent les Ă©lus

? Emploi et commerce: la aussi,, Chantal Duranton est déçue. « Un fonds de soutien aux commerces devait ĂŞtre budgĂ©tisĂ© : on n’a rien vu. »

? Culture et vie associati­ve : la fameuse salle des fĂŞtes qui finalement ne sera pas créée, inspire l’opposition. « Il y a eu ce que j’appelle une vĂ©ritable propagande autour de cette salle, on a mobilisĂ© les associations… pour rien ! ». ré­sume Chantal Duranton.

Sur son programme, l’oppo­sition proposait « un festival jeunes crĂ©ateurs, un fonds de DVD pour la mĂ©diathèque, des sĂ©ances de cinĂ©ma au Théâtre en rond, ou encore une salle pour les jeunes, qui la demandent depuis des an­nĂ©es…»

Les sujets « chauds » de la piscine (ludique ou pas ?), du sport (avec le mini-bus devenu payant) ou des impôts locaux (et leur « hausse déguisée ») ont enfin été abordés, clôtu­rant une réunion à charge.. alors, faut-il le rappeler, que le mandat municipal dure enco­re 3 ans!

Isabelle Calendre