La tenue du Forum de la vie associative sur Sassenage se tient le Samedi 7 Septembre 2024 de 9H à 13H; Halle des Sports Jeannie Longo,avec lui s’ouvre les inscriptions aux différentes associations et clubs sportifs.
La Société mycologique de Sassenage sera présente à ce forum. Sans attendre vous pouvez adhérer en ligne sur la page dédiée de ce site
Un groupe de réflexion sur la Montagne s’est constitué au sein de la section PCF Fontaine rive gauche du Drac, après le projet Parker dans le Vercors. Très vite, nous avons senti la nécessité de nous élargir aux autres massifs des Alpes pour en commun commencer un travail d’élaboration d’un projet de loi. De l’Isère à la Savoie, aux Hautes Alpes, des propositions sont nées et à l’initiative de la fédération de l’Isère du PCF, nous avons tenu de premières Assises de la Montagne le Samedi 4 mai à la Maison du Tourisme et de la montagne de Grenoble. Cette vidéo intégrale rassemble les 3 tables rondes prévues ayant pour thèmes: Vivre Montagne, Travailler en Montagne et la Montagne pour Tous.
Le 29 novembre 2023, le Dauphiné Libéré s’était fait l’écho de la réunion organisée par la Mairie concernant le projet de démolition du CCAS.
Une pétition a été mise en ligne, après l’avoir signée, j’encourage les sassenageoises et les sassenageois à se saisir de cet outil.
Texte de cette Pétition :
Lors d’une réunion houleuse, tenue le 27 novembre, la mairie a récemment présenté en public son projet « IMAPRIM » de démolition du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour lequel le terrain serait vendu à un promoteur privé pour la construction d’un bâtiment de RDC+ 2 étages ½ comprenant 27 logements avec un rez-de-chaussée consacré à des activités commerciales ou des bureaux.
Selon le projet présenté lors de la réunion, une partie des activités du CCAS actuel seraient déplacées vers le centre technique municipal derrière l’Ovalie.
L’un des motifs invoqués indique que le CCAS actuel serait une « passoire thermique » ce qui n’est pas certain vu la date de construction et qui reste à prouver en l’absence d’un diagnostic thermique (Le CCAS a été construit en 1983 par la municipalité Deschaux puis mis en service sous la municipalité Valeille). L’autre raison invoquée est d’atténuer la pénalité pour insuffisance de logements sociaux ce qui avec 27 logements dont 10 sociaux est fallacieux, la commune accusant un retard de plusieurs centaines de logements pour atteindre le chiffre de 25 % de la loi SRU.
Le CCAS actuel fait partie d’un ensemble cohérent au voisinage de plusieurs équipements publics faisant partie du patrimoine de la commune : Mairie, Médiathèque, École de musique, Centre St Exupéry, Crèche et surtout à proximité de l’arrêt bus. L’architecte de l’époque s’est inspiré de l’esthétique de l’ancien bâtiment, le célèbre restaurant Rostang.
Le transfert d’une partie des activités du CCAS vers le Centre technique municipal nous semble une aberration, compte tenu de son éloignement et des difficultés d’accès pour les utilisateurs du CCAS : personnes âgées, handicapés, ceux n’ayant pas de voiture…
Il nous apparaît que la motivation de la mairie est purement financière (coût de la vente estimé à 900 000€). Au vu de ces éléments, ce projet ne nous semble pas conforme à l’intérêt de la population. Il n’est pas acceptable qu’une telle décision soit prise sans concertation préalable et sans qu’aucune alternative (rénovation du bâtiment par exemple) n’ait été considérée. Afin de faire aboutir cette pétition, nous demandons aux signataires d’en parler dans leur entourage et d’inciter un maximum de Sassenageois·es à la signer.
Monsieur le Maire, nous vous demandons de bloquer ce projet IMAPRIM et d’engager une large et véritable concertation sur l’avenir du CCAS.
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SI VOUS VENEZ EN TRAM, prendre ligne A arrêt Charles Michels, remonter l’Avenue Ambroise Croizat , tourner à gauche rue Charles Michels et de nouveau à gauche rue des Alpes (environ 450m, 5 minutes de marche à pied).
L’année 2023 est cruelle. En février j’ai perdu un ami, ancien élu de Sassenage, 7 mois plus tard, un nouvel ami également élu durant le même mandat disparait. Aux obsèques de Dédé, parlant des personnalités qui m’ont accompagné, j’ai cité Gérald, présent avec Estelle, sa fille et Françoise. C’est à Sassenage que nous nous sommes connus. Nous nous étions découverts des similitudes de parcours : notre pays de naissance, l’Algérie, toi dans la capitale, et moi Sidi-Bel Abbès dans l’Oranie. Nous étions tous deux devenus papa d’une fille, en juin 1973, Estelle et Sandra nées avec une semaine d’écart ! L’une de nos amies communes, Denise Fenouil était la responsable du syndicat CGT de la première grande surface de Fontaine, Record. Dans l’entreprise Permali, l’un des grands Directeurs était venu faire une réunion publique en affirmant que je me trompais de combat que nous n’étions pas chez Caterpillar. Toi Gérald, tu bossais bien chez Caterpillar. J’ai évoqué cette région de l’ouest algérien, Gérald appréciait se retrouver en compagnie des pieds-noirs de la commune d’Échirolles natifs d’Oran ! Nous étions tous deux, militants communistes. à trois reprises je t’ai sollicité pour figurer parmi nos candidatures aux élections municipales. En 1977 et en 1989, tu déclineras mon offre du fait que nous n’étions pas en configuration de listes d’union, même si au second tour, la fusion était programmée. Je sais, que tu souhaitais maintenir l’équilibre familial, qui à tes yeux était primordial. Ce n’est qu’en 1995, lorsqu’à nouveau je t’ai sollicité pour être présent sur la liste d’union de la gauche conduite par Alain Chaplais, qu’Anne-Marie ton épouse a dit Oui, d’une façon si forte que sans hésitation tu m’as répondu OK, mais pas trop devant. Au premier tour, la liste d’Alain Chaplais a remporté les municipales de 17 voix seulement, le mode de scrutin donnant 22 élu·e·s. Après un recours, et l’annulation de ces élections, une nouvelle municipale en février 1996, remportée de façon large, a permis le gain d’un 23ème siège. Tu étais le 24ème candidat. La vie et les évolutions transforment les évènements et après le départ de Krys Dias, tu prendras la suite en devenant le 5ème élément du groupe communiste et apparenté. Ton travail dans les différentes commissions sera accompli de façon désintéressée. Tu te réjouiras lorsque André Reysset que tu appréciais, décidera de rejoindre notre groupe. En 1998, à 51 ans, tu es devenu veuf, Anne-Marie, ton épouse, la maman d’Estelle s’est endormie pour l’éternité. Sur le plan de l’activité citoyenne, après la fin de ton mandat en 2001, à chaque élection, jusqu’à ce que la maladie ne te gagne, tu auras toujours répondu favorablement pour être assesseur suppléant de Joseph Falco, au bureau de vote du Hameau du Château. Gérald, tu n’étais pas celui qui va bousculer l’autre pour se mettre en avant, tu étais avant tout, un être sensible, rempli d’humanité. Un excellent manuel bien équipé en machine outils, souvent tu m’auras proposé de venir utiliser ton matériel. L’homme aux mains d’or, c’est ce qui te qualifierait le mieux ! Après la disparition de la maman d’Estelle, une autre femme a illuminé une partie de ta vie, Françoise. Gérald tu aimais découvrir d’autres horizons, d’autres cultures, d’autres pays, ta maitrise de l’espagnol t’aura servi ! En 2009 lors de la grande grève de Caterpillar contre les licenciements nous nous sommes retrouvés en soutien à cette lutte. Sans doute comme toi, j’étais volontaire pour être assigné en justice lorsque le Tribunal correctionnel, pour la 1ère fois de son histoire en Isère, a décidé l’évacuation de 18 salariés de l’entreprise ayant participé à une réunion dans l’enceinte de l’entreprise à Échirolles ! Nous nous sommes vus pour la dernière fois, le 10 juillet dernier. Avec Joseph Falco, nous te trouvions épanoui, presque en forme montrant à la fois les limites imposées par la maladie et les espoirs de découvrir de nouveaux horizons. Avec Françoise vous aviez apprécié votre voyage en Irlande, notamment le Connemara, et à une semaine de mon départ vers cette destination, vous n’avez pas manqué de me faire partager vos instants forts. Gérald tu étais sensible aux marques d’affection. Estelle tu peux être fière de ton papa, Emma de ton pépé, Françoise de ce compagnon avec qui tu as tant partagé, Nicolas de ton beau papa et vous toutes et vous tous amis, camarades, voisins. Tchao Gérald, je vous présente toutes mes fraternelles condoléances. Ces dernières années, j’admirais ton olivier au 109 hameau du Château. Les fruits de ton arbre avaient un parfum de Méditerranée. Puissent ces olives transmettre la délicatesse et les saveurs que tu savais leur donner.
Pour avoir été élu de Sassenage de mars 1977 à juin 2020, jamais, en dehors des mouvements nationaux, il n’y avait eu de grève des employé·e·s communaux.
Ce cri de colère et de révolte souligne un malaise très profond, fortement accentué lors du changement de Directeur Général des Services !
Cette dernière recrue, en provenance de la ville de Meylan, s’était déjà illustrée dans sa gestion du personnel basée sur l’exclusion, la vexation, la mise au pas des agents.
Ce malaise sassenageois régulièrement mis en avant par les élu·e·s de l’opposition, notamment le groupe s’Unir pour Sassenage qui a fréquemment alerté la majorité municipale, restée sourde aux préoccupations de son personnel. Alerté, par ces élu·e·s, sur la base de l’article 40 du code civil, le Procureur de la République a fini par diligenter une enquête en cours.
La souffrance au travail a été d’une telle intensité que 42 agent·e·s ont quitté la commune.
Au moment du préavis de grève pour ce 4 juillet 2023, les représentants du personnel conviés à une rencontre le 29 juin pour exprimer le vécu des personnels, se sont vus opposer comme réponse du Maire, Michel Vendra : « nous entrons en guerre !« .
Ce matin, à l’interpellation de Michel Barrionuevo lui disant : « hier, j’ai répondu à l’appel de l’association des Maires en participant au rassemblement de midi, aujourd’hui, je suis encore là, cette fois en soutien au personnel de la ville ! « . Sa réponse fut : « si tu veux, tu peux revenir demain !«
Un tel mépris, vis à vis de celles et de ceux qui assurent le Service public de Sassenage, est grave.
Il est temps, grand temps, de répondre aux préoccupations des agents pour un audit des services afin d’améliorer les conditions de travail et réduire le mal-être; la révision du RIFSEEP, les jours de pénibilité pour tous les services; augmentation des fonctionnaires (point d’indice); pour que les élus cessent de se substituer aux responsables de services
Devant ce refus de recevoir une délégation, les agents se sont rendus en Mairie où comme par miracle, il n’y avait aucun élu responsable pour la recevoir.
Afin de se faire entendre, quelques refrains ont été scandés.
La Direction a préféré faire le choix de recourir à la force publique. Les gendarmes ont été plus compréhensifs et du coup, les personnels se sont donnés rendez-vous pour reconduire la grève en septembre !
Voici la vidéo réalisée à l’occasion du rassemblement de ce 4 juillet 2023 de 8H à 10H